Auteure de romans fantastiques et de science-fiction passionnelle - Thrillers mystiques et gothiques - Histoires d'amour intemporelles

Étiquette : roman de science-fiction Page 1 of 2

Magazine Oxymore(s) N°5

Ecrire un roman de science-fiction

Un article paru dans le magazine des écrits Oxymore(s)

7 juillet 2023

Magazine Oxymore(s) N°5

 

Mon article « Ecrire un roman de science-fiction du point de vue d’une romancière » vient de paraître dans le N°5 de la revue Oxymore(s) de cet été 2023. Une revue très esthétique aux pages magnifiques.


Magazine Oxymore(s) N°5, article de l'auteure Christine BarsiJe remercie le scénariste et directeur de la publication, Serge Leterrier, pour l’insertion de cet article. La très belle mise en page ne peut que réhausser le contenu de cet essai décrivant comment écrire un roman de science-fiction ou d’anticipation et mettant en avant certains de mes romans de SF de la saga Les Mondes Mutants, tel SolAs ou encore La Passion de l’Arachnee.

Magazyne Oxymore(s) Page17

Il existe tant de manières d’appréhender l’écriture d’un roman de science-fiction. Je dirais presque qu’il y en a autant que d’écrivains.

Magazine Oxymore(s)Mais amorcer un manuscrit de ce type nécessite, cependant, certaines bases que je vais tenter de vous exposer ici, pour quelques-unes d’entre elles.

Outre une persévérance à toute épreuve et l’aspiration à faire naître ses personnages et leur histoire, l’auteur(e) d’un tel projet doit avoir la conscience diablement ouverte sur le futur, et l’attention qui se porte loin au-delà de la réalité immuable qui enferme chacun d’entre nous dans la trame du quotidien.

Je vous laisse visiter cette revue sur la culture littéraire et cinématographique, et j’attends de vos nouvelles.

Votre auteure Christine Barsi

La Saint-Barnabé sur Tourouvre au Perche

La Saint-Barnabé sur Tourouvre au Perche

 

Le salon artisanal de Tourouvre au Perche a commencé par une bonne averse qui n’aura finalement duré que les 20 dernière minutes de l’installation. Heureusement, nous étions bien à l’abri sous notre barnum et c’était vraiment agréable de rencontrer les artistes, les artisans, les producteurs et les visiteurs de la ferme d’Apolline. L’un d’eux m’a acheté les trois tomes de ma trilogie de Science-fiction La Passion de l’Arachnee.

Le pauvre ! Ou tout du moins, la pauvre, car c’est une lectrice à qui j’ai eu le grand plaisir de les dédicacer. Non, là, je plaisante, la trilogie est une très belle aventure dans le futur de la Terre et à la fois une très belle histoire d’amour qui transcende chaque chose.

Merci aux associations Sème ta graine dans le Perche et aux Couleurs Culturelles du Perche, ainsi qu’à la ferme d’Apolline pour avoir permis cet événement sur Tourouvre. Je remercie également le photographe et président des Couleurs Culturelles du Perche, Jean-Baptiste Rengeval, pour son accompagnement avant, pendant et après l’événement. Jean-Baptiste, tu as été formidable 🙂

Votre auteure Christine Barsi,

N’hésitez pas à visiter mes sites :

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Contactez-moi sur :  lesmondesmutants@gmail.com

Mennecy 2023 - L'auteure Christine Barsi

Christine Barsi sur le Salon du Livre de Mennecy 2023

Christine Barsi en dédicaces sur le Salon du Livre de Mennecy 2023

Le Salon du Livre de Mennecy 2023 vient de s’achever et, comme chaque fois, je suis heureuse d’y avoir participé sous un soleil rayonnant et dans le cadre magnifique du parc de Villeroy.

J’y ai retrouvé avec un plaisir renouvelé, certains des acteurs du salon, qu’ils soient bénévoles, auteur(e)s, photographes et autres « chapeaux ».

Caricature de l'auteure Christine BarsiAinsi, Philippe Schroeder qui, chaque année depuis 2019, vient me photographier sur mon stand avec de belles réussites. Depuis plusieurs décennies, Philippe, tu photographies les plus grands artistes qui soient, alors merci à toi pour ce « devoir » de mémoire auquel tu t’es attelé.

Quand à l’artiste Ivo, il a fait de moi une très originale caricature d’auteure que je trouve très amusante. L’année passée, déjà ; et je l’avais fait encadrer. Cette seconde caricature le sera tout autant.

J’ai également beaucoup conversé avec les auteures à mes côtés. Isabelle Meyer des Editions Le pont du vent, et Souhila, deux auteures « jeunesse ». J’ai apprécié leur présence, tout au long de ces deux jours. Mais il y a tant d’autres auteur(e)s que je connaissais déjà, Philippe Halvick pour le côté SF, Odile Villois pour le côté romans policiers et autres thrillers, et bien d’autres.

L'auteure Christine Barsi devant son stand sur le salon du livre de Mennecy 2023L’équipe gérant l’organisation du salon a été, comme toujours, très attentionnée envers ses auteur(e)s. Merci à tous et toutes et particulièrement à Elizabeth Drivet. notre contact privilégié.

Enfin merci à Mennecy, aux visiteurs et aux fidèles amis qui sont venus me voir, vous vous reconnaîtrez, Maxime et Aurélien.

Alors à bientôt, cher(e) tous et toutes. J’attends notamment des retours de mes lecteurs et lectrices sur les romans qu’ils m’ont achetés, sur Mennecy et ailleurs. A mon tour, je serai très heureuse de les lire. N’hésitez pas à visiter mes sites Web qui ont été conçus pour vous et à revenir vers moi via ma messagerie des Mondes Mutants.

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La médiatrice dans Le Cycle des Trois Marches

Film Le Cycle des Trois Marches

Film Le Cycle des Trois Marches

Cet audio vidéo retrace une épopée de science-fiction en même temps qu’une magnifique histoire d’amour entre deux êtres que tout sépare. Vous y trouverez des extraits des deux premiers tomes d’ores et déjà publiés.

En voici le pitch :

Teralhen, le tome 1 du Cycle des Trois Marches, met en scène des mondes et des êtres aux prises avec les mutations. Les déviances qui se multiplient engendrent des désordres aussi bien humains que politiques.

Je vous en souhaite une bonne écoute.

Extraits :

« Des traits de feu dans l’espace noir. Xénobia apparaissait à Kathleen dans toute sa magnificence. L’un de ses soleils, rouge sang, baignait la planète d’une aura d’une beauté insolite. »

« L’appareil tangua ; par le hublot, elle fixa le sol, tout en bas, qui paraissait déjà si périlleux. Des crevasses béantes, des gouffres sans nom creusaient le paysage de tombes ouvertes impossibles à franchir.

– Où m’entraînez-vous ? le questionna-t-elle inquiète, tandis que la chute infernale s’amorçait.

La terre de feu projetait une lumière sanglante.

Le sang des hommes, marmonna Kathleen. »

…/…


Extraits :

« – Nous y sommes.

Il indiquait du doigt un orifice béant à flanc de l’élévation qui dominait l’immonde marais qu’ils traversaient. L’antre des démons, oui, songea in petto la Stelhene qui, bien que sportive, frissonna d’effroi en anticipant la grimpe à venir. »

« Kathleen n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse se retrouver, un jour, aux portes de ce nouveau monde qui s’ouvrait devant elle. Nouveau aussi bien qu’étrange et improbable. »

Festival du Quartier du Livre – Mairie du 5ème Paris

Festival du Quartier du Livre – Mairie du 5ème Paris

Je participe au Festival du Quartier du Livre de la Mairie du 5ème à Paris, les 4 & 5 juin 2021 :

Quartier du Livre, Mairie du 5ème

Le 4 juin 2021 :

Rue de La Montagne Sainte Geneviève (en haut), en face de la librairie Tram.

De 14h à 17h.

Lectures d’extraits de SolAs et La Passion de l’Arachnee en soirée.

Le 5 juin 2021 :

Stand de l’Autre Livre, Mairie du 5ème, place de la Sorbonne.

De 11h à 13h

J’ai choisi pour illustrer, à ma manière, le thème du festival : « La Terre est une personne »

Mes romans de science-fiction passionnels : SolAs et ma trilogie de La Passion de l’Arachnee.

Vous êtes donc informés. Saurez-vous en profiter ?

Je vous y attendrai avec plaisir pour vous parler de mes univers, et vous dédicacer mes romans passionnels de science-fiction.

Extraits de SolAs :

Il avait croisé Maylis et Adheel, tout à l’heure, avant le décollage. Aucune de leurs options ne coïncidait, à l’exception de l’une de celles adoptées par Maylis : le raid. Ils s’étaient fixé rendez-vous pour la prochaine session. Niels avait hâte de voir ce que la technoS donnerait sur le terrain naturel de ce forban régurgité du cosmos ; lui, avait pratiqué la discipline récemment. C’était assez inattendu.

Au travers du chaos de ses pensées qui se réactivaient, la jeune femme éventait une onde palpitante qui tentait de s’infiltrer en elle, de débusquer la racine de son être comme le ferait un braconnier sûr de ne pas être repéré dans un bois isolé. Non désagréable.  Comme un mal douloureux, mais bienfaisant sur le moment. L’étrange impression de planer, alors même qu’elle se sentait lourde et impotente entre les bras qui la maintenaient dans leur étau de chair. L’impression que ses perceptions se diluaient, dans un néant attendu. Elle devait se reprendre, revenir à la surface du rêve, si elle ne voulait pas y rester pour toujours. Cette drôle de sensation qui refusait de se résorber la désarçonna, un instant. Elle réitéra ses efforts pour émerger ; sa tête était si lourde !— Revenez à vous…

Elle sursaute, et son monde provisoire se fêle.

— Quoi ?

Là… ça vient…

Mais…

Maylis se sentit portée vers les hauteurs. Vague nausée qui en découle. Rêve-t-elle encore ? Pourtant…

— Encore un petit effort… Vous devez le faire.

Cette fois, les mots ont l’air solide. Maylis s’affranchit brusquement de l’irréalité. Une étape. Yeux fermés. Une autre étape. Ses yeux s’ouvrent, désorientés. Que s’est-il passé ?

— Que se passe-t-il ?

Au-dessus d’elle, le visage d’un inconnu qui lui fait croire une brève seconde qu’elle était l’élément variable d’une expérience, et qu’il était le scientifique qui l’épiait comme on regarde un paramètre nomade. Sous la pensée stupide, ses lèvres s’étirent.

— Comment vous sentez-vous ?

Elle ne sait pas. Son cou, sa tête lui font mal. Tous ses muscles semblent fébriles et faibles.

— Je… je ne sais pas. J’ai dû tomber.

Il opine :

— Je vous ai trouvée inanimée, au sol.

Emportée malgré elle, Maylis se sent incapable de l’empêcher.

— Vous…

— Ne vous tracassez pas. Je ne vais pas vous lâcher.

La jeune femme tourne un regard embrumé vers l’accélérateur, puis vers le puits où tout à l’heure elle a cru… Il n’y a rien, et elle se fustige. Bon sang ! Quand apprendra-t-elle à dompter sa sensitivité ? Depuis qu’elle est arrivée sur l’astéroïde, ses visions se sont multipliées. Elle avait cru s’en être émancipée. Une simple rémission… Son regard croise celui de l’étranger qui l’a secourue. Elle tente de sourire, mais ne fait que grimacer.

— Je crois que j’ai besoin d’un remontant.

Il ne répond pas, mais la couve d’un œil appuyé et d’une gravité dérangeante.

A-t-elle proféré quelque incongruité ?

— Vous êtes nouveau, ici ?

Il la considère avant de répliquer stoïquement :

— Oui. Puis il rajoute : on m’a débarqué la nuit dernière. Les sphères ascensionnelles nous ont déposés.

— Nous ?

— Une dizaine de types comme moi. Nous sommes censés prendre la relève des plus fragiles, vos dérivants, je crois ; ceux qui ont été rapatriés, ou vont l’être d’ici peu.

Maylis s’étonne ; elle n’a pas entendu parler des transferts, mais après tout, elle n’est pas informée de tout ce qui se passe sur le caillou.

Extraits de La Passion de l’Arachnee :

Avez-vous jamais ressenti cette impression singulière de reconnaître quelqu’un que vous n’aviez encore jamais rencontré ? Cette émotion prégnante qui vous étreint sur l’instant, et qui ne vous lâche plus, alors même qu’il ne s’agit pas d’un être humain à proprement parler.

L’Arachnee veillait également, observant la Xaltaïrienne avec un sentiment de plaisir croissant. La veille, après leur rencontre au bord de l’étang, il s’était éternisé dans les parages, comme aimanté par la présence de la femme et ses messagers infinitésimaux. Lorsqu’elle avait crié, dans son sommeil, le surprenant tout autant que les Humains, il se tenait près de sa tente, à capter ses ondes subliminales et à décider de ce que serait sa résistance ; s’il devait l’enlever sous le nez des autres ou renoncer, et attendre un moment plus propice. Après qu’elle eut donné l’alarme, il n’avait eu d’autre choix que de capituler provisoirement et de rejoindre ses propres compagnons.

L’éveil du Dieu Serpent – Bande Annonce

L’éveil du Dieu Serpent – Bande Annonce

 

Je vous présente la bande annonce de mon roman L’éveil du Dieu Serpent, un thriller anticipatif et un périple australien au travers d’une passion amoureuse. Le sujet des mutations génétiques y est traité entre autre. Je n’en dis pas davantage, alors qu’il y aurait beaucoup à dire.

Extrait de Teralhen « De la symbiose en architecture »

Extrait de Teralhen « De la symbiose en architecture »

Illustre le monde de Teralhen - Pixabay

Illustre le monde de Teralhen – Pixabay

Un instant, il leva les yeux de l’analyse qu’il approfondissait, en vue du prochain cours de prymm-amh. La bibliothèque était silencieuse et agréablement déserte à cette heure. L’archiviste vaquait à quelques classements de bouquins, à l’autre bout de la salle. Rasséréné par l’atmosphère feutrée des lieux, Paüul se replongea dans le sujet d’évaluation architecturale et de ses champs connexes. Le domaine était vaste et faisait appel à de nombreuses techniques et procédés intervenant dans la conception et la réalisation des œuvres dont la finalité expressive abordait l’essence même des arts, pour peu qu’on ait la fibre. Tout était symbolique dans cet art démesuré auquel se mêlait, aussi divergente qu’elle puisse l’être, la vision des créateurs. Les « holos au dixième » avec lesquels se divertissaient les étudiants de seconde année ouvraient de nombreuses opportunités de tester la matière et ses jeux infinis. Ainsi la lumière et les particules, les ondes et les flux, tout corps de matières et d’émissions que l’on pouvait masquer ou mettre en exergue à volonté, à des fins de mise en scène particulière.

L'univers de Teralhen

L’univers de Teralhen

Paüul aimait se distraire avec ces concepts et faire naître la vie dans ses trames spéculatives, amener à l’existence ses bâtisses et ses parcs. Dans chacune de ses tentatives holos, il s’évertuait à adapter le bâtiment à l’humain dans une volonté de recréer, non pas un univers à son image, mais plutôt un univers symbiotique dans lequel l’homme s’épanouirait au milieu de l’univers global. Le Grand Tout esthétique au sein duquel l’homme, la faune, la flore et leur environnement se mêleraient en un tout existentiel dans l’unique but d’une survie infinie. S’inspirer des écosystèmes à des fins de mutualisme homme-animal résumait son sujet d’étude favori. Il l’avait choisi du fait même de la controverse qui nourrissait leurs cours sur les buts essentiels de l’architecture.

 

À l’instar de quelques autres étudiants suivant le courant de pensée d’un petit nombre de professeurs dans cette matière, il souhaitait fondre les formes et les essences qui imprégnaient les êtres et leur monde. L’extrapolation des formes d’existences animales et végétales au phénomène humain suscitait toutes sortes d’interrogations sur les interactions prenant place entre les hommes et leur environnement. Un legs universel des bien-êtres individuels et sociaux porté par une coévolution sans mécanique de contrôle limitative. « De la symbiose en architecture », tel serait le sujet de sa thèse à la fin de cette seconde année.

 
Christine- Barsi-Teralhen

Christine- Barsi-Teralhen

En attendant, il avait tout intérêt à se remettre à plancher sur le fonctionnement des systèmes et sous-systèmes régissant l’existence du petit monde fermé des étudiants, des professeurs et chercheurs de PolHaut, s’il voulait assurer sa prochaine présentation factuelle et temporelle qui lui était demandée pour l’après-midi même. Et imaginer tous les éléments éco systémiques qui sous-tendaient un centre aussi vaste que l’école dans son fonctionnement global des « déchets producteurs de ressources » était pour le moins prometteur de maux de tête phénoménaux, même pour lui qui se passionnait pour le sujet. Paüul oublia tout le reste pour ne plus penser qu’en termes holos tout ce qui touchait de près ou de loin à un complexe de bâtiments et de sa logistique intégrée.

REJOIGNEZ MON UNIVERS SUR :

 

Parution de Thanäos, Tome 2 de la Passion de l’Arachnee, au format numérique

Parution de Thanäos, au format numérique

-Tome 2 de la Passion de l’Arachnee

Thanäos, le tome II de la trilogie La Passion de l’Arachnee, vient de paraître au format numérique sur le site de 5 Sens Editions.

La passion de l'Arachnee T2 - Thanäos - SF et Passion

La passion de l’Arachnee T2 – Thanäos – SF et Passion

Il sortira sur les sites marchands Fnac, Amazon, Cultura… et tous les autres, autour du 28 octobre 2020.

Soyez prêts pour cette odyssée de science-fiction passionnelle, qui décline le conte fantastique de la Belle et la Bête au travers des mondes déviants, des univers mutants.

Un premier extrait pour vous :

Roman de science-fiction La Passion de l'ArachneeAimer un Déviant qui ne vous considère que comme un être dégradé apporte son lot de souffrances inéluctables, et vous pousse à vous considérer comme dépravée alors même que vous ne ressentez que cet invariable sentiment d’amour à son encontre. Comment sortir de l’impasse ?

Un second extrait :

Me perdre dans la jungle était ma façon de me désassocier du genre humain, de remonter à mon enfance et de m’y réancrer à l’instar d’une gamine insouciante qui ne rêvait que de gentils monstres.

La jungle de Thanäos - Pixabay

La jungle de Thanäos – Pixabay

Ecrire un roman de science-fiction du point de vue d’une romancière

Ecrire un roman de science-fiction du point de vue d’une romancière

Il existe tant de manières d’appréhender l’écriture d’un roman de science-fiction. Je dirais presque qu’il y en a autant que d’écrivains.
Mais amorcer un manuscrit de ce type nécessite, cependant, certaines bases que je vais tenter de vous exposer ici, pour quelques-unes d’entre elles.

Comment écrire un roman de SF du point de vue d'une romancièreOutre une persévérance à toute épreuve et l’aspiration à faire naître ses personnages et leur histoire, l’auteur(e) d’un tel projet doit avoir la conscience diablement ouverte sur le futur, et l’attention qui se porte loin au-delà de la réalité immuable qui enferme chacun d’entre nous dans la trame du quotidien.

L’artiste doit se relier aux sphères supérieures lui révélant ce qui, jusque-là, s’avère dissimulé au commun des mortels, et accepter ce qui existe derrière le voile des apparences, l’accepter pleinement. Sinon comment aborder un tel sujet ?

Comment écrire un roman, du point de vue d’une artiste

Ensuite, survient l’étape des notes manuscrites ou tapuscrites. Certains d’entre nous s’évertueront d’établir un plan préalable, moi je m’astreins à écrire ce qui émerge à mon esprit avant tout. Il me suffit de poser les mains sur le clavier ou le stylo sur le papier pour que les idées coulent. Je m’efforce de les laisser couler en faisant fi du vocabulaire et des effets de style ; j’écris sans frein, sans me restreindre. Parfois, les idées courent plus vite que je ne peux les coucher sur le support. Je fais au mieux et j’écoute les messages subliminaux, visualisent les images qui émanent des hautes instances dimensionnelles.

Il y aura forcément des chapitres vides, mais ceux-là se rempliront en leur temps ; rien n’oblige l’artiste à écrire de manière linéaire. Des sauts, des béances s’enrichiront au fur et à mesure dans un va-et-vient incessant.

À un moment donné, je formalise un plan plus ou moins précis avec ce que j’ai engrangé comme informations sur le manuscrit au niveau de l’ébauche. Une éventuelle fin se dessine, mais celle-ci sera amenée très certainement à diverger de mon idée première, au moins quelque peu.

Maur Evans, dans L'éveil du Dieu Serpent

Maur Evans, dans L’éveil du Dieu Serpent, par l’auteure Christine Barsi

Et de nouveau je me laisse embarquer par les personnages dont je découvre l’histoire, en même temps que je l’expose. Ceux-là se révèlent progressivement sous mon attention vigilante, surprise de bien des manières.

Lorsque la trame est amorcée, une pause s’avère nécessaire afin d’enregistrer les détails qui se rattachent aux personnages, leur physique, leur tempérament, leurs qualités et défauts que l’auteur(e) enrichira au fur et à mesure de la construction de l’univers. Il s’agit également de renseigner les rubriques relatives à la géographie, à la faune et la flore, aux races présentes, à la technologie en cours dans son histoire, à la culture et aux notions religieuses s’il en existe, toutes ces sortes d’informations qu’il faudra assimiler et inventorier.

Carte de Xaltaïr - La Passion de l'Arachnee - Roman de SF

Carte de Xaltaïr, dans La Passion de l’Arachnee

Un roman de SF nécessite généralement la conception d’une carte ; tout au moins, des schémas qui seront intégrés ou pas, mais qui serviront leur créateur(trice).
Ainsi dans mon épopée du Cycle des Trois Marches, mes deux tomes Teralhen et Mutagenèse comportent des croquis, des diagrammes qui répertorient les races et leurs caractéristiques, les planètes et leurs lunes ou satellites, tandis que pour SolAs qui retrace l’existence d’astrophysiciens et astrophysiciennes ainsi que de techniciens et techniciennes œuvrant sur un géocroiseur, j’ai esquissé les procédés innovants que je mettais en place dans cet univers et j’ai dû approfondir certains sujets tels l’extraction de minerais sur un astéroïde ou encore la technique des courants porteurs en apesanteur que j’ai imaginée, mais qui s’appuie sur des bases en astrophysique :

« Il avait l’impression de véritablement shunter le vide, et planer hors du complexe au-dessus des creux et des bosses martelant le sol torturé de l’astéroïde. Ses esquives pondérées anticipaient les courbes de la bande-champ avec une certaine dextérité, au contraire de certains voltigeurs aux gestes maladroits et brutaux ; des néophytes, à tous les coups. »

Comment écrire un roman de SF du point de vue d'une auteureNe pas hésiter à concevoir des légendes se rapportant aux origines du monde, quelque jeu qui animerait une soirée ou un évènement. Pour ma part, dans SolAs, le Mèche-dé est l’un des jeux favoris auxquels s’adonnent les familiers des tavernes se multipliant près des astroports :

« Un jeu mélangeant les genres : dés, cartes et objets de toutes sortes. Le type d’objets, communs à toutes les cités des environs : les vieux rafiots, en figurines, dont un modèle subsistait quelque part, aussi mal en point que son propriétaire. Celui qui gagnait la mise, gagnait le rafiot et le droit de le rafistoler. »

L'éveil du Dieu Serpent - par l'auteure Christine Barsi

Cela crée de la substance et rend plus réel pour l’artiste le monde qu’il conçoit et pour le lecteur, l’univers qu’il perçoit. Il est essentiel, avant de s’échapper allègrement des règles et des normes, d’avoir effectué de nombreuses recherches afin d’acquérir la connaissance des techniques actuelles dans le domaine technologique traité dans le roman pour coller à une certaine matérialité qui fera que le lecteur ou la lectrice sera aspiré(e) par la logique et porté(e) tout au long de l’intrigue en croyant à l’existence du macrocosme de l’artiste.

Mais l’ingénierie mise en place dans le cadre du récit ne devra pas remplacer ou compenser l’éventuel manque de consistance des personnages et ou de cohérence dans leur comportement.

Pour moi, la clef de voûte d’une belle histoire !

Maylis Lhan dans le roman SF SolAs

Maylis Lhan dans le roman SF SolAs

De ce fait, et ceci est primordial en ce qui me concerne, l’artiste doit habiter ses personnages de sentiments forts et suggérer des liens riches. Même les créatures de moindre envergure doivent avoir leur passé qui les a menées au stade où elles se situent dans mon scénario. Les émotions, qu’elles soient d’affinité, d’amour ou de haine devront s’intriquer, s’enchevêtrer tout au long des chapitres et se déployer jusqu’à un paroxysme qui s’apaisera en dernier lieu. À mon œil d’artiste, les rapports entre les personnages devront s’imprégner de vérité et de sincérité dans les sentiments exprimés, nourrir les sens autant que les passions afin que les lecteurs s’en nourrissent à leur tour et ne rêvent plus que de connaître dans leur propre vie de telles expériences dont ils conserveront le souvenir bien après qu’ils en aient refermé les pages du livre.

Sans cela, je ne vois pas l’intérêt de coucher tous ces mots et ces lignes, toutes ces pages à propos d’une histoire qui ne déroulerait qu’une trame dénuée de son humanité. C’est ce qui fait la richesse d’un roman de SF : l’Humain qui se confronte à la technologie d’une sorte ou d’une autre ; sans l’Humain ou sans l’Alien ou l’Humanoïde, aucune portée.

Il y aurait une multitude de choses à dire, mais je m’arrêterais là pour cette fois.

À bientôt, l’ami(e),

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Mon film sur La Passion de l’Arachnee : https://youtu.be/1nbTNDCDxzY

Film La Passion de l’Arachnee

FILM LA PASSION DE L’ARACHNEE

Voici le film intégral qui présente mon roman La Passion de l’Arachnee publié par

5 Sens Editions.

Le film a été réalisé avec PowerDirector, et j’en ai apprécié notamment les transitions.

C’est à vous de jouer, à présent. Apprécierez-vous les séquences déployées pour raconter dans les grandes lignes l’atmosphère de ce roman de science-fiction passionnelle qui relate l’acharnement des scientifiques à découvrir le Graal en terme de génome ? Une Odyssée dans une jungle où se dissimule une faune et une humanité divergente loin des standards connus. Enfin, l’une de ces histoires d’amour qui vous envoûtent et que l’on n’oublie jamais ; celle d’Isys et d’Aydaãnh.

Revenez vers moi sur le sujet, quand vous le désirez, Amis Lecteurs et n’hésitez pas à visiter mes autres univers :

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https://christinebarsi-scenarios.blogspot.com/

Interview La Passion de l’Arachnee – T1 : L’odyssée

Interview : La Passion de l’Arachnee – T1 : L’odyssée

Par l’auteure Christine Barsi

 

Présentez-nous votre ouvrage

La Passion de l'Arachnee - T1 : L'Odyssée - Roman de SFLa Passion de l’Arachnee est une trilogie de science-fiction passionnelle faisant partie de ma saga des Mondes Unifiés. Une déclinaison de la Belle et la Bête sur le registre de la science-fiction et des mutations dont voici le pitch :

« Passionnée par les races mutantes d’une colonie excentrée rattachée à la Terre, une scientifique devra parcourir avec ses compagnons des distances considérables afin d’en étudier l’une des espèces prédominantes. Un périple interminable qui mènera l’expédition de sa capitole jusqu’aux failles de Krystiens et l’Océan Brun Rouge, pour s’achever dans les profondeurs inquiétantes du domaine arachnee au sein de la forêt mythique de Thanäos, là où se dissimulent les pires créatures de Xaltaïr. »

Le tome 1 s’intitule : « L’Odyssée »

Toile arachnide dans La Passion de l'Arachnee« Un rêve…, un rêve étrange et prégnant qui plonge la scientifique dans un monde d’horreurs aussi réelles que son propre univers… Un homme… Une créature…, hideuse, et qui la poursuit sans fin. La jungle impénétrable et sombre… et puis la toile visqueuse, l’immense toile de brume. Le piège qui se referme… Son monde… Xaltaïr…, l’elliptique. Un monde décentré, loin des trépidations d’un univers pris de folie dont les chroniques rapportent les frasques de la junte humaine aux prises avec ses créatures. Quand Isys doit emprunter la voie de Thanaos, la forêt mythique au sein de laquelle vivent les effrayants Hommes-Arachnees, elle pense qu’elle n’en reviendra pas. Avant même que les membres de l’expédition ne parviennent au camp de base, au cœur de ces espaces inviolés, le contact est déjà établi avec celui que l’on nomme le Grand Arachnee ou le Démiurge de la race. »

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Quels sont les thèmes abordés dans ce roman ?

La jungle de Thanäos - La Passion de l'ArachneeMes thèmes privilégiés, ici, sont les déviances et les mutations qui sévissent et qui divergent des normes édictées par les bien-pensants. J’apprécie d’approfondir ce thème de la folie humaine bien trop centrée sur une réalité commune qui éloigne l’Humanité de la richesse de sa diversité. J’entends révéler ce handicap qui nous tient captif d’une geôle invisible ainsi que le poisson dans son bocal, et de retravailler sous différents angles cette aberration de l’homme qui ne cherche pas à s’affranchir de son quotidien trop bien huilé, mais oh combien limitatif !

Un autre thème explore les affres des lobbies scientifiques jouant avec le génome humain. Enfin, j’aime faire vivre et s’exprimer mes personnages, les exposer sur ces divers sujets, leur offrir malgré un contexte et un environnement difficile, des alternatives ainsi qu’une magnifique histoire d’amour qui les rapprochera en dépit de tout.

 

Vos livres présentent généralement une illustration de 1ère de couverture qui capte l’intérêt des lecteurs. Avez-vous toute l’attitude quant au choix de cette illustration ?

5 Sens Éditions met à la disposition de ses auteurs la banque d’images Adobe Stock dans laquelle l’éditeur possède un certain nombre de licences disponibles. Il y a là, matière à trouver son bonheur même si la recherche de l’illustration idéale nécessite d’y consacrer beaucoup de temps. Il m’arrive également de puiser l’inspiration dans Pixabay.

Pour le tome 1 de La Passion de l’Arachnee, j’ai privilégié exceptionnellement les talents artistiques de Nicolas Schill, un ami photographe qui a profité du confinement pour se pencher sur ce projet et qui a su me proposer l’illustration que j’avais en tête à partir de fichiers de la banque d’images Pixabay.

Ce que j’apprécie chez l’éditeur, c’est qu’il laisse à l’auteur toute l’autonomie qu’il souhaite quant à la 1ère de couverture. Bien entendu, nous échangeons sur le sujet afin que le choix final soit cohérent par rapport à l’histoire romanesque. Mais à la toute fin, 5 Sens Éditions nous donne la main et, ça, ça n’a pas de prix pour un écrivain.

La Passion de l'Arachnee, roman de SF

Illustration réalisée par Nicolas Schill à partir du montage de fichiers libres de droit de Pixabay

Pourriez-vous nous citer quelques passages du tome 1 de la Passion de l’Arachee ?

1er extrait : La Chroniqueuse :

« Un article d’infotaliste qui a de l’impact est un article qui a dénaturé et corrompu le sens premier du contenu d’une interview. Haro sur les infotalistes. »

 « L’infotaliste jubilait. Sa dernière chronique sur les conditions sordides des laissés-pour-compte d’une zone de parcage, dans un secteur paumé d’Europia, avait fait mouche. Son nom avait été remarqué, ainsi que son reportage sur le sort bien trop confortable des Déviants résidant dans ces réserves d’un nouveau genre. Son nom avait été remarqué parce qu’elle avait détourné l’article de sa raison première qui était de démontrer l’adversité qui frappait ces déshérités. En parfaite contradiction avec sa mission, l’infotaliste avait jeté l’opprobre sur ces êtres à la marge, et par ce moyen retors apporté la lumière sur sa petite personne bien éduquée des vices et coutumes orchestrés par les plus éminents thaumaturges et ensorceleurs financiers. Elle voulait appartenir à leur communauté, par toutes les méthodes à sa disposition. »

 

2nd extrait : Le Palais de la ville marchande, Issbar :

« Il contempla par la baie vitrée, l’océan Brun Rouge qui s’étalait jusqu’au pied de la falaise, en haut de laquelle ce palais s’érigeait. Les eaux atteignaient leur maximum ; le Grand Vide ne tarderait plus. D’ici une demi-révolution24, peut-être une, les eaux disparaîtraient sur des centaines de kalends alentour. L’homme frissonna comme à chaque fois qu’il se remémorait cette période hostile pour tous ceux qui comme lui – c’est-à-dire près de la moitié de la population humaine de la Colonie – vivaient à proximité des bords de l’océan… »

« …Althan s’arracha au charme maléfique des eaux sombres, et reporta son attention dans le salon à sa disposition. Une vasque aux reflets argentés contenait une substance laiteuse d’où jaillissaient par moments, les yeux globuleux et noirs des Viturines, petits êtres amphibiens connus pour l’effet providentiel de leurs morsures. Si l’on trempait les doigts dans le bassin, deux ou trois de ces créatures venaient d’emblée s’y accrocher de leurs mâchoires démesurées ; en s’agitant, elles vous suçaient le sang, le vidant de son éventuelle contamination radioactive dans des proportions stupéfiantes. Ces bestioles représentaient un traitement de choc pour les victimes d’irradiation importante. Pour autant, la morsure extrêmement douloureuse de ces avortons vampiriques n’avait rien d’un remède agréable. »

 

3ème extrait : La vallée de Wokuntz, domaine arachnee :

« Comment qualifier la beauté d’une chimère, alors que tout ce qui la détermine existe pour vous séduire avant de vous corrompre si ce n’est vous dévorer ? »

« Très loin de là, dans la vallée cachée de Wokuntz, au sein des fortifications de Wokln, la troupe de Mutants ahanait sous les soleils jumeaux. L’entraînement quotidien que leur imposait leur mentor relevait d’un défi permanent à leur agilité et leur endurance. Ils se dévouaient cependant à son autorité, et pour rien au monde n’auraient été à l’encontre de l’un de ses ordres. Grâce à lui et à son idéal, leur peuple n’avait jamais été aussi puissant, ni aussi important, ni aussi organisé. »

 

Comment se déroule pour vous cette année 2020, alors que nous sommes tous en confinement du fait de l’épidémie de grippe ?

Tout d’abord, je ne pensais pas avoir le temps nécessaire à la parution du 1er opus de cette trilogie. Le miracle est survenu, puisque La Passion de l’Arachnee vient d’ores et déjà de sortir au format numérique. En ce moment même, je travaille le tome 2 et j’ai bon espoir de le soumettre à l’éditeur suffisamment tôt pour qu’il ait une chance d’être publié d’ici à la fin d’année. Le confinement pour moi n’a pas d’impact négatif dans ma production littéraire, puisqu’il m’a permis de m’adonner davantage à cette passion de l’écriture qui m’absorbe tout en profitant de ma jolie maison percheronne plus à même de m’apporter le calme serein qui m’est nécessaire pour me plonger dans mes univers.

Ah ! Mais j’allais oublier le côté désagréable du confinement qui a freiné les ventes de livres et mis en danger les éditeurs, et interdit que se déroulent les salons du livre auxquels je devais assister, cette année, plus que par les années passées. Hélas, ce n’aura pas été le cas !  J’aspire cependant à ce que le salon fantastique du Parc floral de Vincennes qui s’organise pour la fin aout puisse se tenir, mais le pourra-t-il ? Le futur nous le dira. Peut-être…

Enfin, j’ai récemment été contactée par un éditeur connu sur la place littéraire afin de participer à un projet d’anthologie du merveilleux et de la SF. Je compte bien m’intégrer à ce projet, et j’ai une bonne idée de comment je m’y prendrais et dans quel manuscrit amorcé je puiserais l’inspiration.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je l’ai déjà exprimé dans le précédent interview, mais je le réaffirme ici : la persévérance est le maître mot de l’existence dans la poursuite de ses rêves de quelque ordre qu’il soit. Soyez fidèle à ces rêves qui vous emporteront bien plus loin que ce que vous l’escomptiez à l’origine.

Livre en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

https://catalogue.5senseditions.ch/fr/livres-numeriques/344-la-passion-de-l-arachnee-tome-1-format-numerique.html

Auteure : christine_barsi@hotmail.com https://christinebarsi.com – https://christine-barsi.blogspot.com/

https://www.facebook.com/ChristineBarsi.romanciere/

Présentation du roman de SF SolAs

Présentation du roman de SF SolAs

Par l’auteure Christine Barsi

 

Je remercie Gérard Confino et sa Web TV Planète Gaïa TV pour avoir permis cet entretien vidéo qui me présente moi et mon roman SolAs

L’auteure Christine Barsi au Salon Fantastique

Mon expérience du Salon Fantastique 2019

que je renouvelle pour 2020

 

Le salon 2019 s’est achevé après près de trois jours, et comme toujours une expérience très fructueuse. Les rencontres, aux détours d’un stand, les pauses Votre auteure Christine Barsi au Salon Fantastique 2019improvisées, les visites sur les stands amis ou encore inconnus sont l’objet d’échanges et d’apprentissages que j’ai beaucoup appréciés. Sans oublier les achats coup de cœur… J’y ai retrouvé plusieurs relations amorcées lors du salon précédent, y ai fait la connaissance de plusieurs auteurs que je me ferais un plaisir de suivre par la suite également, ainsi que d’un auteur, Charles Chehirlian, qui a créé tout récemment sa maison d’édition — son expérience est riche d’enseignement. Merci pour tes conseils, Charles.

J’ai pu retrouver avec plaisir mon amie Sophie Turco, auteure tout comme moi publiée par 5 Sens Éditions ainsi qu’Émily Wolf avec laquelle nous avons partagé le stand. J’ai pu régulièrement discuté avec Laurent Noerel, l’auteur d’un roman de vampire plutôt hard « Le regard patient du corbeau » Quel titre énigmatique ! Merci à toi, Laurent pour ta présence.

Enfin, j’y ai fait la connaissance de nos lecteurs et lectrices, notamment Lia et Claire, encore une fois merci à vous deux pour votre intérêt et votre soutien… « féminin ».

L'auteure Christine Barsi au salon fantastique 2019Et pour vous  retrouver, lecteurs, amis écrivains et éditeurs, sachez d’ores et déjà que je serais présente au prochain Salon Fantastique sur le stand de mon éditeur 5 Sens Éditions pour les 29 et 30 aout 2020. Cette fois, le salon se déroulera dans les magnifiques jardins du Parc Floral de Vincennes !

Je vous y rencontrerais avec plaisir afin que nous échangions sur nos passions respectives qui, en ce qui me concerne, sont les univers de la science-fiction, des extraterrestres, mutants, aliens et du vampirisme au travers de magnifiques histoires d’amour au sein desquelles j’y aborde chaque fois les nombreux sujets scientifiques qui me tiennent à cœur.

L’actualité de votre auteure

https://christine-barsi.blogspot.com

https://www.maur-evans.com

Chronique Littéraire de SolAs, par Automne (Univers-JDR)

Chronique Littéraire de SolAs

Par Automne (Dominique Le Belleguic)

Publié le 30 aout 2019

 

Rendez-vous sur le site d’Univers-JDR

Extrait :

« Fini les vacances, c’est déjà la rentrée. Et toute vacance s’accompagne d’un bon livre. Et j’ai eu la chance de lire SolAs, de Christine Barsi, un excellent livre de SF.

L'astéroïde SolAs en approche

L’astéroïde SolAs en approche

Dans un futur hypothétique, l’humanité exploite les astéroïde pour en soutirer toutes les ressources, notamment le précieux plasma. Un de ces astéroïdes, surnommé Nadh ou SolAs, se place entre la Lune et la Terre, à 100 000 km de distance. C’est sur ce dernier que Maylis Lhan va être envoyé pour son travail. Et ce qu’elle va y découvrir sera à la fois sa perte et sa renaissance.

Origine ou SolO

…Notre planète à subit quelques changements, notamment climatiques. Les anciens pays n’existent plus, remplacés par des blocs industriels qui dirigent au mieux de leurs intérêts.

Le plasma, ainsi que d’autres métaux et terres rares, sont devenues vitales à l’économie et à l’hégémonie des grands blocs industriel…

Maylis Lhan
Maylis Lhan dans le roman SF SolAs

Maylis Lhan dans le roman SF SolAs, Pixabay

C’est elle qui est au cœur de l’intrigue. Jeune femme pleine de vie, intelligente et ambitieuse, son don la rend quelque peu associable. C’est en effet une sensitive, une personne aux sens et aux perceptions très affinés, sensible aux émotions des autres.

De SolAs à SolO, Maylis va découvrir que les choses et les êtres ne sont pas toujours ce à quoi il ressemble. Et c’est sa rencontre avec Ahdon Starks qui va faire basculer sa vie.

Jusqu’où sera telle prête à aller par amour, sur quoi est-elle prête à fermer les yeux, son amour inconditionnel, ainsi que ses choix, ne condamnent-il pas l’humanité ?Autant de questions qui sont au cœur de ce roman.

La Belle et la Bête

C’est une constance dans les romans de Christine Barsi ; il y a un amour qui semble impossible, et qui « fait mal ». SolAs n’y échappe pas.

D’autres thèmes chers à l’autrice y sont également abordés : science, biologie, sociologie et philosophie. Le tout sous la forme d’un roman de science-fiction qui comprend action et suspense.

Christine Barsi a de plus affinée son écriture, et nous livre un roman fluide et très agréable à lire.

Vous l’aurez compris, j’ai adoré SolAs, et j’attends la suite avec impatience. »

Vidéo Les courants porteurs

Vidéo « Les courants porteurs »

Interview de SolAs

Interview de SolAs

Présentez-nous votre ouvrage

 

SolAs - Roman de science-fiction

SolAs – Roman de science-fiction

SolAs est un roman de science-fiction, mon cinquième roman publié par 5 Sens Éditions à ce jour.

Une mission sur un astéroïde, porteur des précieux champs de plasma, amène une astrophysicienne à découvrir les particularités intrinsèques de l’essence plasmatique stellaire et à y appréhender les signes d’une humanité que personne ne soupçonne. Lorsque la relation singulière qui la lie à l’un des membres de son équipe s’engage dans une direction inattendue, elle devra assumer ses choix et oublier ce qu’elle est pour l’accueillir.

C’est au cœur de l’astéroïde SolAs, ainsi que sur Origine, que se jouera le final alors que les grandes variations climatiques ont bouleversé l’équilibre des puissances en place et fait des terres canadaskiennes ainsi qu’étatsuniennes, une sorte de mausolée vivant, et que l’Eurafrique connaît dorénavant le froid et la glace.  Le périple qui entraînera Maylis jusqu’au bout du monde l’entraînera également au-delà d’une position sans retour, où elle devra choisir entre une humanité en perdition et un nouvel horizon plus périlleux encore. Mais qu’a-t-elle concouru à amener sur Origine ?

 Avez-vous un sujet de prédilection ?

 4ème de couverture du roman de science-fiction SolAsSous couvert d’une passion qui va à l’encontre de toute éthique apparente, l’histoire traite des flux de conscience énergétique, de l’énergie pensante et de la création de la vie sous forme d’entités…  notamment dans le creuset d’un bâtiment d’astrophysique.

Dans ce livre, ce qui m’a importé, c’est aborder des sujets d’actualités scientifiques et techniques tels l’astrophysique et l’énergie plasma, cette fameuse essence plasmatique, l’exobiologie, les astéroïdes et leur gestion, les entités aliens, les techniques de laser et de générateurs de particules, la génétique mais également l’extraction minière. Comme généralement chez moi, je confronte ces thèmes à la nuisance, cette fois, non plus des grands lobbies pharmaceutiques ou des laboratoires ayant pignon sur rue mais de celle de l’industrie minière et astéroïdique.

 Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

 L’amour franchit toutes les barrières, transcende les êtres au-delà de ce qu’ils peuvent appréhender.

Les voies de la création sont infinies, tant dans le domaine des arts que dans celui des sciences et de la spiritualité. Dans leur plénitude, elles enfantent d’innombrables formes dont l’émergence amène autant d’êtres à notre image… ou pas.

 Pourriez-vous nous citer quelques passages de SolAs ?

 En voici un premier :

 « Le chant du Métal : « Le métal qui draine toute l’attention des grands lobbies n’incarne déjà  plus qu’un matériau sur le déclin. Il maintient son illusion tel un magicien ou un automate, mais à terme, sa source se tarit tandis que sa déchéance n’est plus qu’une notion de temps ultime. »

…Khal Sihlen évaluait d’un air méfiant le métal qui se convulsait derrière la paroi de bioverre épais qui assurait leur sécurité. Sans qu’il comprenne comment c’était arrivé, ils avaient perdu le contrôle de ce secteur. À l’une des étapes du processus, mais laquelle ? Il pouvait voir le roboïde, en charge des opérations, figé le long de la citerne d’acier trempé, sa coque à l’épreuve des miasmes acides et des explosifs à forte charge avait été démantelée ; une lèpre inconnue le rongeait à un rythme déroutant. Près de lui, au sol, Warrhaen était tombé. Au travers de la visière du casque, il avait l’air mal en point et le métal paraissait attiré par son immobilité ; un métal si particulier. Depuis son axe d’observation, Khal jeta un coup d’œil derrière lui, au-delà du périmètre sécuritaire ; comme lui, les scientifiques ne comprenaient pas. Affolés, ils tentaient d’isoler la zone afin de la placer en quarantaine…

 En voici un second :
Vaisseau spatial - Sphère ascensionnelle

Vaisseau spatial – Sphère ascensionnelle

…Si l’année de sa mise en orbite, l’ancrage satellitaire du corps spatial avait causé beaucoup de bruits et amené un développement accru de l’intérêt général pour tout ce qui touchait de près ou de loin à l’astrophysique et l’astronomie, les deux années suivantes avaient vu étouffer dans l’œuf les discours plus ou moins cohérents des experts. À croire que l’on voulait que les foules oublient l’évènement, pour mieux inciter le corps scientifique à œuvrer dans les coulisses, comme à son habitude. Aujourd’hui, alors que Maylis allait sur ses vingt-trois ans, la presse à sensation ne laissait filer que quelques bribes à intervalles irréguliers, alors même que PlasmAtal, l’une des plus grosses entreprises industrielles implantées en Eurafrique et en Ruschin, avait investi le corps stellaire et installé son site d’exploitation après en avoir obtenu la licence adéquate, auprès des autorités compétentes. Dans les revues scientifiques et dans les quelques rares articles qui abordaient le sujet de l’astéroïde et du type de production que l’on y effectuait, il était question d’un plasma métalloïdique aux propriétés fascinantes, mais les précisions s’arrêtaient là. Pourtant, la jeune femme devinait qu’il y avait davantage que ce que les infos distillaient par doses infinitésimales…

 À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

 Mon ouvrage s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux mystères occultes, aux problématiques actuelles de l’éthique de la manipulation du génome, de la préservation des ressources naturelles, à ceux qui aiment ce monde et ces composantes, les grandes forêts, tout en étant amateurs de belles lignes et de réflexions sur l’existence que je glisse régulièrement dans mes romans. Ce livre mêle de manière équilibrée la science, la technique, les conflits entre races et la passion irrépressible d’un être pour un autre. Il s’adresse aux amoureux de la science comme aux amoureux des belles histoires d’amour.

 Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

 En ce milieu d’année 2019, je suis sur la rédaction du tome 3 de Déviance, ma romance vampirique. Dans le même temps, j’attends les résultats de la soumission du tome 2. Je nourris également un autre gros projet de SF pesant plus de mille cinq cents pages qu’il va falloir retravailler et réécrire — un très long travail en perspective.

Il va me falloir intensifier ma présence sur les salons du livre et cafés littéraires. En 2019, j’ai participé au salon du Livre et de la Bd sur Mennecy, organisé quelques séances de dédicaces au sein de mon centre commercial Auchan de Fontenay-sous-bois. Je cherche aussi à faire traduire l’un de mes livres, et j’aspire à ce que l’un de mes romans passe à la télé ou au ciné « Le grand cinéma » comme le clame Jacques Villeret dans « le Diner de Cons ». Toutes sortes d’idées me trottent dans la tête, et il faudra bien qu’elles trouvent un exutoire.

 Avez-vous le sentiment d’avoir progresser dans votre univers de romancière ?

 

Monts perdus sur SolAs

Monts perdus sur SolAs

Eh bien oui ! Écrire ne suffit cependant pas, bien que je m’y adonne de manière de plus en plus intense au fil des années.

Alors je me suis confrontée à l’univers réel afin de réaliser ma première vidéo de présentation de l’auteure ainsi que de ses œuvres ; Gérard Confino au moyen du média « Planète Gaïa TV » m’en a donné l’opportunité et je l’en remercie.

De même, je sonde le Net à la recherche de groupes de science-fiction et de fantastique qui m’impliqueraient dans le domaine afin de me faire connaître et de connaître mieux les rouages de cet univers de la création et de l’édition. Dans ce cadre, j’ai intégré le cercle des passionnés de SF par le biais de leur réseau Facebook « Les Mercredis de la SF ». Ils m’ont ouverts d’autres horizons technologiques, à moi qui en suis fan. Ainsi la réalité augmentée, ainsi la Noosfère et le NooMuseum de Yann Minh, un vrai trésor de créativité dans lequel tout artiste aspire à s’immerger. Merci à toi Yann, pour ce précieux cadeau que tu nous fais.

 Un dernier mot pour les lecteurs ?

 

Légende de SolAs

Légende de SolAs

J’aime écrire, une passion nécessaire pour un écrivain sans laquelle celui-ci n’irait pas au bout de son tout premier manuscrit. L’écriture se définit par la persévérance essentielle et la volonté tout aussi essentielle de parvenir à l’achèvement qui consacrera l’œuvre de l’artiste. L’existence d’un écrivain s’avère solitaire dans sa phase cruciale de l’écriture ; il lui faut l’affronter au quotidien ainsi qu’un ascète en quête de sagesse. Mais se rajoutant à ces performances, se tient celle d’amener à la vie ses personnages, de les faire évoluer au sein d’une histoire qui ne s’appréciera jamais que par la richesse du vécu de ces derniers.

Il m’arrive souvent de les trouver exigeants alors qu’ils m’entraînent dans leurs tribulations dont j’ai le sentiment de ne rien maîtriser, en dehors d’une certaine architecture dans le cadre du scénario.

Pour finir et comme chaque fois, je répèterais encore et encore la phrase que j’ai découverte il y a quelque temps, celle de George Bernard Shaw qui disait : « Vous voyez des choses et vous dites : « pourquoi ? » Mais moi je rêve de choses qui n’ont jamais existé, et je dis : « pourquoi pas ? » »

 

Livre en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

https://catalogue.5senseditions.ch/fr/science-fictionfantasy/268-solas.html

Auteure : christine_barsi@hotmail.comhttp://christinebarsi.com

https://www.facebook.com/ChristineBarsi.romanciere/

Audio L’entité -SolAs – Roman de science-fiction

Audio L’entité

Bonjour à toi, Lecteur,

je me nomme Christine Barsi, l’auteure du roman de science-fiction « SolAs » publié par 5 Sens Éditions, en juin 2019. Le connais-tu ?

Je te propose la lecture et l’écoute du chapitre « L’entité ».

 

Science des entités : « Que peut concevoir du monde humain une entité ? À l’inverse, que peut percevoir l’homme quand il s’agit d’entités hors de son spectre de perception ? »

L’entité tapie dans les déplacements de l’atmosphère infime du Nadh assimilait les  contrecoups des effets qu’elle provoquait sur les invasifs, ceux qui avaient pénétré son univers, le piège mis à leur portée pour qu’ils y entrent à profusion. L’entité n’avait pas prévu, cependant, les effets ravageurs que leur science imposerait à son itinérance. Les invasifs étaient fragiles, mais leur technologie abrasive.

Il avait néanmoins capté quelques signaux en provenance de certains d’entre eux, des signaux intrigants dont il devait approfondir l’origine, dont il devait calculer les conséquences hypothétiques, le potentiel de puissance et de nuisance ; son histoire infinie prouvait que les deux facettes se liaient souvent dans un nœud d’intrications rarement évidentes à démêler. À son regard inhumain, c’était un appel qu’il ne devait pas manquer, une clameur sollicitant sa mémoire latente et l’encourageant à rejaillir, un appel à la survie, mais plus encore. Une existence pleine de rebondissements, pleine d’activités excitantes dont il avait perdu jusqu’au souvenir. Il était arrivé là pour ça, pour un renouveau, une renaissance, une source de développement inépuisable, quelque part, ailleurs que sur ce monde en miniature. Une volonté tyrannique le poussait à se dépêtrer de son asthénie informe, et à abattre son jeu en plein milieu de ce champ d’existences à moissonner.

Astéroïde SolAs en approchePour cela, il devait épier les formes mobiles de cette faune parasite, de ces silhouettes qui lui en rappelaient d’autres au cours des milliers de vies déjà vécues. Mais d’une certaine manière, il devrait prendre tournure, se densifier au moins partiellement, éventuellement se rendre visible et disponible, sans s’exposer outre mesure, sans se mettre en péril. Il devait dupliquer et comprendre, puis agir le moment voulu. Il agirait. Rien ne le priverait de goûter, à nouveau, cet élixir trépidant d’une énergie distincte de celle qui l’alimentait cette dernière décennie.

 

Cette lecture s’achève ici. J’espère que je t’aurais donné l’envie d’en lire davantage. N’hésite pas à te rendre sur mon site : christinebarsi.com. À bientôt.

Audio Les courants porteurs – Solas – Roman de science-fiction

Audio Les courants porteurs, en apesanteur sur un astéroïde

Bonjour à toi, Lecteur,

je me nomme Christine Barsi, l’auteure du roman de science-fiction « SolAs » publié par 5 Sens Éditions, en juin 2019. Le connais-tu ?

Je te propose la lecture et l’écoute du chapitre « Courants porteurs ».

 

Sciences et techniques des mondes connus : « Les courants porteurs sont un sport de haute voltige. Une erreur peut vous laisser indifférent, la seconde ne pardonne pas. »

Journal de l’Ère : « Le dernier grand évènement sportif de l’Onde porteuse a recensé trois accidents mortels et sept autres suffisamment sérieux pour nécessiter le concours des équipes de restructuration physiologique. La majeure partie des accidents survenus ont été causés par des erreurs de jugement et un manque flagrant d’anticipation. Seulement quatre d’entre eux ont été provoqués par une défaillance des systèmes porteurs. »

Revêtu d’une combinaison de vol appropriée, Niels dérivait sur le courant porteur dans lequel il venait de s’enferrer. Les membranes qui isolaient de l’extérieur hostile, l’enceinte dans laquelle il se trouvait, étaient conçues à partir d’un matériau dont il ne discernait qu’un schéma très partiel. Un matériau probablement similaire à celui qui constituait les parois diaphanes des couloirs de transport entre les Communs et ses sites annexes. Il avait l’impression de véritablement shunter le vide, et planer hors du complexe au-dessus des creux et des bosses martelant le sol torturé de l’astéroïde. Ses esquives pondérées anticipaient les courbes de la bande-champ avec une certaine dextérité, au contraire de certains voltigeurs aux gestes maladroits et brutaux ; des néophytes, à tous les coups.

Indifférent à la menace bien réelle d’une négligence, Niels s’égayait en ressentant dans ses tripes la peur sous-jacente, la bousculant par moments afin de se lâcher un peu et de tenter une figure plus audacieuse au risque d’être éjecté du ruban pulsé. Depuis les hauteurs aériennes, il pouvait admirer la terre noire et presque apercevoir les coulées de métal dont on disait qu’elles ruisselaient ainsi que des geysers à la surface même de ce morceau de roc stellaire. Les trous de vide et d’apesanteur témoignaient du dysfonctionnement aléatoire du générateur de pesanteur. Les instructeurs du Cercle auraient dû le prévenir. Des trois voies de courants porteurs, il avait dû se contenter de filer rapidement, avant de perdre le champ, vers la voie de garage unique qui le ramenait dorénavant à la base d’entraînement de ce genre d’activité.

Courants porteursLes options relatives à la pesanteur ou l’apesanteur étaient pléthore sur l’Aster, que ce soit le nombre de routes virtuelles théoriques ou le type de matériel utilisé, voile en solo, glisse au moyen de planches sur coussin d’air soutenu par des courants porteurs générés par des appareillages sophistiqués. Sa voile avait manqué se déchirer quand l’apesanteur l’avait soulevé, et sorti du courant neutralisé. Lui qui jonglait avec les emplis et les vides de l’air artificiel de l’engin de multipesanteur jouait aujourd’hui de malchance. Il s’était réglé sur des paramètres suffisamment larges pour être en mesure de naviguer à sa guise sur les portances de son choix. Hélas, il lui faudrait attendre la prochaine session de glisse apesantique pour se forger une expérience digne de ce nom. Les chutes de vol à voile et de glisse sur les courants étaient sa passion sportive. Peu d’astéroïdes encourageaient actuellement ce type de sport extrême. S’il s’était engagé sur ce caillou, c’était notamment pour cette palette d’opportunités.

Il avait croisé Maylis et Adheel, tout à l’heure, avant le décollage. Aucune de leurs options ne coïncidait, à l’exception de l’une de celles adoptées par Maylis : le raid. Ils s’étaient fixé rendez-vous pour la prochaine session. Niels avait hâte de voir ce que la technoS donnerait sur le terrain naturel de ce forban régurgité du cosmos ; lui, avait pratiqué la discipline récemment. C’était assez inattendu.

Au fur et à mesure de sa descente en semi-apesanteur, Niels commençait à mieux estimer les attributs de ce terrain qui leur était alloué pour ce sport un peu particulier. D’autres avaient déjà rejoint les parterres synthétiques et les générateurs reconnaissables à leurs sortes de becs qui bombardaient des champs distincts en direction d’espaces désignés. Une faille dans le champ le fit s’écarter du cadre fonctionnel, et sa voile et lui plongèrent d’une dizaine de mètres sans plus aucun contrôle. Familier du phénomène, il se laissa chahuter quelques secondes avant de reprendre la ligne de parcours, après quelques déhanchements disgracieux. Quand il finit par atterrir après avoir frôlé de près une chute spectaculaire, il souriait ; cette fois encore, il était passé près d’un chambardement de son existence.

Cette lecture s’achève ici. J’espère que je t’aurais donné l’envie d’en lire davantage. N’hésite pas à te rendre sur mon site : christinebarsi.com.

À bientôt.

 

Légendes des Terres au-delà d’Origine

Légendes des Terres au-delà d’Origine

 

Légende se rapportant au roman de science-fiction : SolAs

Le chant des Déportés,

 

  • Les sables chauds et blancs,
  • Lumineux et mouillés,
  • Simple illusion de mes perceptions,
  • Car,
  • Le ressac sur la mer,
  • Rugit jusque les terres,
  • Jusque la falaise aliène,
  • Sans sable chauds et blancs,
  • Hélas ! 

Légende de SolAs

  • Assise sur un morceau de roc, à même le versant,

  • J’écris des lignes, encore des lignes,
  • Aussi ineptes que le sont ces environs moribonds.
  • Aussi ineptes que le sont les courants délétères,
  • De ces monts insidieux.

 

  • Contraste fort entre les éléments de la réalité présente,
  • Et le contenu de mes lignes cernant un univers en création,
  • S’opposant aux forces des ténèbres de ces terres immatures,
  • Et cependant mourantes.
  • Monts perdus sur SolAsMon monde à moi surgit de mon néant,
  • Pour engloutir l’illusion aliène, et imposer la mienne,
  • Pour contrer ce monde obscène, ce Léviathan,
  • Sans océan, sans autre firmament que l’obscurité prégnante,
  • Un bout de caillou géant,
  • Que creusent des rigoles d’argent,
  • Auxquelles, je me sens curieusement attachée,
  • Alors même que rien ne le laisserait présumer.

 

  • Je suis dorénavant immergée dans ma solitude,
  • À scruter ce monde perdu, ses roches éparses,
  • Quelque part, au-dessus d’Origine,
  • Alors que mes compagnons se meurent,
  • Et que je suis seule à affronter le monstre.
  • Mais sera-t-il au rendez-vous ?

 

Préceptes et enseignements de Maur Evans

Préceptes et enseignements de Maur Evans

Maur Evans, dans L'éveil du Dieu Serpent

Maur Evans, dans L’éveil du Dieu Serpent

Le produit phare d’une spéculation marchande doit être en relation avec une nécessité pour le peuple qu’il représente ; si ce n’est pas le cas, celui-là ne se vendra pas, et ne sera comme tant d’autres, qu’une supercherie vide de sens.

L’attaque sournoise révélait le peu de réflexion des êtres à sa poursuite. Généralement, il laissait approcher l’ennemi, adoptant un comportement de victime alors même que le loup n’espérait rien tant que de jaillir à la lumière. Il était ce loup.

Mouvements des atomes pour illustrer le discours de Maur Evans dans L'éveil du Dieu Serpent

Mouvements des atomes pour illustrer le discours de Maur Evans dans L’éveil du Dieu Serpent

Le monde « vivant » et le monde quantique œuvrent sur des modèles similaires. Seuls, les champs d’action diffèrent réellement. Ainsi, dans l’univers des atomes, du fait d’une excitation suffisante, un électron dans le noyau peut être amené à sauter de son orbite à l’orbite possédant une énergie potentielle supérieure ; à l’instar de cet électron, uniquement la prise en main vigoureuse d’un contexte difficile par un être vivant peut engendrer un tel niveau d’énergie et les mutations subséquentes. D’où l’importance de gérer son niveau d’efforts en fonction de la grandeur de ses rêves.

Il est bon de s’entourer de requins financiers prêts à vous aider, mais n’oubliez pas que le requin demeure l’un des plus grands prédateurs au monde, et c’est un opportuniste. Néanmoins, c’est une espèce menacée qui ne fait pas le poids face à un super prédateur, le Reptilien et consorts.

Il vaut mieux perdre un temps précieux à se préparer à toutes sortes de contingences potentielles, plutôt que devenir l’effet de leur apparition inopinée. Je dissèque chaque axe de mon univers proche, afin d’en présumer les probables voies de sorties en cas de mauvaises surprises. Ce comportement de ma part n’a toujours eu que des conséquences que les autres m’ont invariablement enviées.

Un peuple, une ethnie ou tout concept de la même veine n’est supérieur aux autres que dans la mesure où il apporte une plus-value patente et légitimée de tous. Mais une race que les querelles intestines et les conflits d’intérêts gangrènent de l’intérieur ne peut décemment s’autoproclamer de sa suprématie. Quelle chance aurait une engeance corrompue ? Maur désespérait de voir reconnaître l’ascendant évident de la branche reptilienne. Le temps était loin où elle le serait.

L’édification d’une réalité divergente nécessite une énergie potentiellement accessible. L’ultime condition : croire en son existence.

Ne jamais attaquer de front un ennemi trop bien gardé, mais ensemencer sa conscience du cheval de Troie de vos idées jusqu’à la cheviller à votre merci.

Un contrôle partiel ne mène jamais qu’au désastre. Le contrôle doit être absolu si l’on veut prévenir les inéluctables contrecoups d’une action, et affirmer qu’elle ne nous impactera pas.

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