Christine Barsi

Auteure de romans fantastiques et de science-fiction passionnelle – Thrillers mystiques et gothiques – Histoires d'amour intemporelles

Catégorie : Annexes

Extrait de Teralhen « De la symbiose en architecture »

Extrait de Teralhen « De la symbiose en architecture »

Illustre le monde de Teralhen - Pixabay

Illustre le monde de Teralhen – Pixabay

Un instant, il leva les yeux de l’analyse qu’il approfondissait, en vue du prochain cours de prymm-amh. La bibliothèque était silencieuse et agréablement déserte à cette heure. L’archiviste vaquait à quelques classements de bouquins, à l’autre bout de la salle. Rasséréné par l’atmosphère feutrée des lieux, Paüul se replongea dans le sujet d’évaluation architecturale et de ses champs connexes. Le domaine était vaste et faisait appel à de nombreuses techniques et procédés intervenant dans la conception et la réalisation des œuvres dont la finalité expressive abordait l’essence même des arts, pour peu qu’on ait la fibre. Tout était symbolique dans cet art démesuré auquel se mêlait, aussi divergente qu’elle puisse l’être, la vision des créateurs. Les « holos au dixième » avec lesquels se divertissaient les étudiants de seconde année ouvraient de nombreuses opportunités de tester la matière et ses jeux infinis. Ainsi la lumière et les particules, les ondes et les flux, tout corps de matières et d’émissions que l’on pouvait masquer ou mettre en exergue à volonté, à des fins de mise en scène particulière.

L'univers de Teralhen

L’univers de Teralhen

Paüul aimait se distraire avec ces concepts et faire naître la vie dans ses trames spéculatives, amener à l’existence ses bâtisses et ses parcs. Dans chacune de ses tentatives holos, il s’évertuait à adapter le bâtiment à l’humain dans une volonté de recréer, non pas un univers à son image, mais plutôt un univers symbiotique dans lequel l’homme s’épanouirait au milieu de l’univers global. Le Grand Tout esthétique au sein duquel l’homme, la faune, la flore et leur environnement se mêleraient en un tout existentiel dans l’unique but d’une survie infinie. S’inspirer des écosystèmes à des fins de mutualisme homme-animal résumait son sujet d’étude favori. Il l’avait choisi du fait même de la controverse qui nourrissait leurs cours sur les buts essentiels de l’architecture.

 

À l’instar de quelques autres étudiants suivant le courant de pensée d’un petit nombre de professeurs dans cette matière, il souhaitait fondre les formes et les essences qui imprégnaient les êtres et leur monde. L’extrapolation des formes d’existences animales et végétales au phénomène humain suscitait toutes sortes d’interrogations sur les interactions prenant place entre les hommes et leur environnement. Un legs universel des bien-êtres individuels et sociaux porté par une coévolution sans mécanique de contrôle limitative. « De la symbiose en architecture », tel serait le sujet de sa thèse à la fin de cette seconde année.

 
Christine- Barsi-Teralhen

Christine- Barsi-Teralhen

En attendant, il avait tout intérêt à se remettre à plancher sur le fonctionnement des systèmes et sous-systèmes régissant l’existence du petit monde fermé des étudiants, des professeurs et chercheurs de PolHaut, s’il voulait assurer sa prochaine présentation factuelle et temporelle qui lui était demandée pour l’après-midi même. Et imaginer tous les éléments éco systémiques qui sous-tendaient un centre aussi vaste que l’école dans son fonctionnement global des « déchets producteurs de ressources » était pour le moins prometteur de maux de tête phénoménaux, même pour lui qui se passionnait pour le sujet. Paüul oublia tout le reste pour ne plus penser qu’en termes holos tout ce qui touchait de près ou de loin à un complexe de bâtiments et de sa logistique intégrée.

REJOIGNEZ MON UNIVERS SUR :

 

Stefan Henry, l’éditeur de Caitline Marinenh

Chapitre de Déviance II : Stefan Henry

Voici un extrait de l’un des chapitres du tome 2 de Déviance, publié par 5 Sens Éditions, en septembre 2019, écrit par l’auteure Christine Barsi.

Porte d'entrée de la maison d'édition de Stefan HenryDevant la maison d’édition, Caitline sourit, malgré tout, de ses tentatives pour confronter ce nouveau challenge. Elle inspira, porta les doigts sur la clenche et poussa la porte.

Stefan Henry fut aussitôt là, accueillant comme à son habitude en ce qui la concernait. Leur serrement de main fut à la hauteur des expériences passées. Ce seul détail, ainsi que la jovialité de l’homme la rassérénèrent d’emblée.

— Je suis très heureux de vous retrouver, Caitline. Vous aviez disparu de mon univers, et j’ai détesté ces dernières semaines.

Comme elle demeurait sur le qui-vive, il l’encouragea :

— Mais venez ! Vous vous souvenez de nos échanges, dans mon salon ? Vous n’avez pas tout oublié, j’espère ?

— Oh que non ! Stefan. Votre salon m’est familier, tout autant que votre thé et vos sablés au citron.

Il rit, soulagé. La jeune femme lui avait paru un tantinet sur la réserve, et cela l’avait contrarié.

Installé dans son fauteuil habituel, Caitline l’observa préparer le thé et lui servir les gâteaux citronnés. L’homme n’avait pas changé. La quarantaine, toujours aussi chaleureux envers elle, son agent restait fidèle à l’image qu’elle avait conservée de lui, avant.

Avant, toujours avant !

Quand serait-elle capable de ne plus comparer ces deux périodes de son existence ? Celle de la Caitline humaine, de celle de la Caitline vampire. Bien que jusque-là, l’évolution se réalisât en douceur et qu’elle n’était plus ni tout à fait humaine ni tout à fait le monstre qu’elle avait subodoré.

Sean lui avait affirmé que la métamorphose prendrait du temps avant que Caitline ne parvienne à une étape stabilisée. Les vrais vampires mordaient et tuaient, lui assenait-il ; bien que face à ses propres transformations intérieures, lui-même n’en fût plus aussi convaincu.

Elle n’était qu’un bébé qui baignait dans les sphères de son vampire amoureux, à balbutier et à vagir et gémir lorsque ce dernier ne se satisfaisait pas de son manque de recul face aux nombreux contextes d’une destinée encore en devenir.

Perdue dans ses réflexions, elle ne remarqua pas, immédiatement, l’éditeur la scruter à son insu. La jeune femme avait changé, songeait Stefan qui approfondissait son ressenti.

Mais en quoi avait-elle vraiment changé ?

Cet extrait s’achève ici. J’espère que je t’aurais donné l’envie d’en lire davantage. N’hésite pas à te rendre sur mon site : christinebarsi.com. À bientôt.

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Légendes des Terres au-delà d’Origine

Légendes des Terres au-delà d’Origine

 

Légende se rapportant au roman de science-fiction : SolAs

Le chant des Déportés,

 

  • Les sables chauds et blancs,
  • Lumineux et mouillés,
  • Simple illusion de mes perceptions,
  • Car,
  • Le ressac sur la mer,
  • Rugit jusque les terres,
  • Jusque la falaise aliène,
  • Sans sable chauds et blancs,
  • Hélas ! 

Légende de SolAs

  • Assise sur un morceau de roc, à même le versant,

  • J’écris des lignes, encore des lignes,
  • Aussi ineptes que le sont ces environs moribonds.
  • Aussi ineptes que le sont les courants délétères,
  • De ces monts insidieux.

 

  • Contraste fort entre les éléments de la réalité présente,
  • Et le contenu de mes lignes cernant un univers en création,
  • S’opposant aux forces des ténèbres de ces terres immatures,
  • Et cependant mourantes.
  • Monts perdus sur SolAsMon monde à moi surgit de mon néant,
  • Pour engloutir l’illusion aliène, et imposer la mienne,
  • Pour contrer ce monde obscène, ce Léviathan,
  • Sans océan, sans autre firmament que l’obscurité prégnante,
  • Un bout de caillou géant,
  • Que creusent des rigoles d’argent,
  • Auxquelles, je me sens curieusement attachée,
  • Alors même que rien ne le laisserait présumer.

 

  • Je suis dorénavant immergée dans ma solitude,
  • À scruter ce monde perdu, ses roches éparses,
  • Quelque part, au-dessus d’Origine,
  • Alors que mes compagnons se meurent,
  • Et que je suis seule à affronter le monstre.
  • Mais sera-t-il au rendez-vous ?

 

La vieille Underwood

La vieille Underwood

TypeWriter

TypeWriter

La veille, elle avait installé les étagères en bois de chêne sur lesquelles elle avait rangé les livres précieux qui ne la quittaient jamais longtemps. N’écoutant déjà plus que les sons étouffés en provenance du dehors, ceux qui parvenaient à traverser les murs épais, elle positionna sa machine à écrire, une auguste Underwood achetée quelques années auparavant à une vente aux enchères, de manière qu’elle put l’utiliser aussi confortablement que possible si l’inspiration lui venait.

Elle ouvrit un cahier et entreprit de développer le plan détaillé d’un roman qu’elle avait amorcé plusieurs semaines auparavant. Sur son thème favori : le vampirisme. Son sujet de prédilection, bien que l’ésotérisme en général la fascinât tout autant. Les pouvoirs de l’esprit, le surnaturel, la spiritualité ainsi que l’existence d’au-delà fantastique aussi irréel pour la plupart des gens qu’ils lui étaient familiers, n’avaient pour elle que peu de vrais mystères.

Déviance – Roman de vampire, Romance vampirique – Fantastique

Chapitre III : Dans les branches du cèdre

Roman de vampire : Déviance

Extrait : « …ma passion pour les hauts cèdres appelait en moi des souvenirs depuis longtemps éteints. La forêt se rapprochait… »

Caitline était furieuse. Cette semaine avait été particulièrement exécrable. Dans un désir certainement inconscient de reprendre sa famille en main, James avait été odieux, imposant sa présence aux enfants d’une manière trop flagrante.

Au retour de classe dans l’après-midi, Peter avait prévenu sa mère de ce qu’il ne serait pas là dans la soirée, et comme elle l’avait présumé, James était parti dans une colère mémorable en l’apprenant, et Tommy avait regagné sa chambre, surexcité et en pleurs.

Votre auteure Christine BarsiÀ présent, Caitline ne parvenait pas à se concentrer sur l’écriture des premiers chapitres. Au-dehors, derrière l’unique fenêtre des combles, les branches du cèdre s’agitaient comme autant de bras démoniaques, tandis qu’un vent violent s’abattait sur la région. En dépit de son chandail de laine, l’humidité de l’air ambiant la faisait frissonner par instants. Elle quitta son poste de travail pour aller scruter, à la fenêtre, l’aggravation du mauvais temps. L’orage menaçait depuis plusieurs jours déjà. Les médias l’annonçaient de manière imminente depuis l’aube. Les pelouses des habitations se couchaient en ondes parallèles sous les assauts du vent, tandis que les arbres des jardins se tordaient de manière alarmante.

Le grand cèdre dans Déviance

Les branches du cèdre giflaient la façade de la maison, et le mugissement du vent, d’abord étouffé, se métamorphosait en hurlements stridents. En bas et à l’étage, les volets avaient été fermés, mais ici, il n’y avait pas de protection possible. Caitline ne le regrettait pas ; elle affectionnait particulièrement ce vent et ses assauts, tout comme la pluie cinglante qui s’était mise à tomber dru quelques minutes auparavant.

Roman de vampire Déviance

Roman de vampire Déviance

La nuit, le déchaînement des éléments prenait des proportions dantesques qui les rendaient incomparables. Comme son regard se noyait dans la ramure sombre du cèdre et la fouillait jusque dans ses profondeurs, Caitline sursauta brusquement, sous le coup d’une vision particulièrement choquante. En examinant de plus près l’univers secret du titan végétal, elle s’employa à capter ce qui venait de s’imposer à elle en un flash obscur et menaçant. Sondant plus minutieusement le feuillage, elle s’ingénia à assimiler le schème ténébreux qui l’avait percutée presque mentalement. Prudente, elle s’apprêtait à s’éloigner de l’octogone de verre, quand à la limite de son champ de vision, le visage se matérialisa de nouveau, comme tout à l’heure, au moment où l’éclair avait surgi de l’océan nocturne et qu’une image très nette d’un faciès singulier s’était incrustée en surimpression sur le ciel tourmenté et dans ses propres yeux.

Effrayée maintenant, Caitline tenta de rompre le lien vers l’extérieur qui la rivait sur place sans bouger ; une force inconnue la maintenait, ici, comme pour lui commander de regarder encore. Ses yeux la piquaient, tandis que son esprit absorbait contre sa volonté, l’image de l’être qui l’observait. Caitline crut qu’elle s’évanouissait quand le mirage sombra soudain et que ses jambes l’abandonnèrent en la projetant sur la moquette. Elle se retrouva à genoux sur le sol des combles, en pleine confusion.

En se relevant, la jeune femme évita de regarder du côté de la fenêtre et rejoignit un fauteuil près de son bureau. Quand elle ferma les yeux pour retrouver un semblant de tranquillité, elle se surprit à redessiner mentalement et machinalement les traits entraperçus dans une évocation d’enfer. Envahie par les réminiscences, tout son corps se mit à trembler. Tel un enfant tétanisé par la peur, Caitline se recroquevilla dans son fauteuil, ses doigts s’accrochèrent au cuir des accoudoirs pour mieux s’y arrimer, puis elle ne bougea plus.

TypeWriter

Il s’écoula de nombreuses minutes avant que son esprit ne se rebelle et qu’elle ne s’efforce d’affronter l’image résiduelle, au fond de son iris. Reproduisant patiemment l’ébauche maladroite des traits cruels, et à la fois beaux, de l’être dont l’émanation l’avait à ce point effrayée, elle lutta de nouveau contre la peur instinctive, s’exhorta à poursuivre la tentative et peu à peu, sa peur s’amenuisa jusqu’à n’être plus qu’un nébuleux relent, aux tréfonds de son esprit. Quand elle se fut accoutumée à sa création mentale, Caitline, désorientée, finit par se relever ; elle recouvrit de sa housse la lourde Underwood, et descendit l’étroit escalier menant à l’étage inférieur. Elle ne savait pas ce qui s’était passé là-haut, mais elle avait intérêt à se reprendre rapidement. Sans doute, l’orage avait-il réveillé des terreurs enfouies, que l’écrivaine, en elle, avait été prompte à déterrer pour invoquer des forces créatrices dont elle n’avait rien su, mais dont elle se nourrirait par la suite afin de poursuivre l’oeuvre de fiction.

Dans leur chambre, James ronflait paisiblement et ne s’éveilla pas quand elle se glissa dans le lit. Pour une fois, elle était presque réconfortée de se retrouver au côté de son mari. Pourtant, le sommeil tarda à venir et des images d’horreur surprenantes la hantèrent une partie de la nuit.

La tempête dura deux jours et durant ces derniers, Caitline, tout en se traitant de lâche et d’imbécile, ne put se résoudre à retourner dans les combles. Elle s’installa dans le salon et travailla sur ses textes manuscrits, n’ayant pas même le courage d’aller chercher la machine à écrire.

…/…

Déviance – Roman de vampire, Romance vampirique – Fantastique

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Préceptes et enseignements de Maur Evans

Préceptes et enseignements de Maur Evans

Maur Evans, dans L'éveil du Dieu Serpent

Maur Evans, dans L’éveil du Dieu Serpent

Le produit phare d’une spéculation marchande doit être en relation avec une nécessité pour le peuple qu’il représente ; si ce n’est pas le cas, celui-là ne se vendra pas, et ne sera comme tant d’autres, qu’une supercherie vide de sens.

L’attaque sournoise révélait le peu de réflexion des êtres à sa poursuite. Généralement, il laissait approcher l’ennemi, adoptant un comportement de victime alors même que le loup n’espérait rien tant que de jaillir à la lumière. Il était ce loup.

Mouvements des atomes pour illustrer le discours de Maur Evans dans L'éveil du Dieu Serpent

Mouvements des atomes pour illustrer le discours de Maur Evans dans L’éveil du Dieu Serpent

Le monde « vivant » et le monde quantique œuvrent sur des modèles similaires. Seuls, les champs d’action diffèrent réellement. Ainsi, dans l’univers des atomes, du fait d’une excitation suffisante, un électron dans le noyau peut être amené à sauter de son orbite à l’orbite possédant une énergie potentielle supérieure ; à l’instar de cet électron, uniquement la prise en main vigoureuse d’un contexte difficile par un être vivant peut engendrer un tel niveau d’énergie et les mutations subséquentes. D’où l’importance de gérer son niveau d’efforts en fonction de la grandeur de ses rêves.

Il est bon de s’entourer de requins financiers prêts à vous aider, mais n’oubliez pas que le requin demeure l’un des plus grands prédateurs au monde, et c’est un opportuniste. Néanmoins, c’est une espèce menacée qui ne fait pas le poids face à un super prédateur, le Reptilien et consorts.

Il vaut mieux perdre un temps précieux à se préparer à toutes sortes de contingences potentielles, plutôt que devenir l’effet de leur apparition inopinée. Je dissèque chaque axe de mon univers proche, afin d’en présumer les probables voies de sorties en cas de mauvaises surprises. Ce comportement de ma part n’a toujours eu que des conséquences que les autres m’ont invariablement enviées.

Un peuple, une ethnie ou tout concept de la même veine n’est supérieur aux autres que dans la mesure où il apporte une plus-value patente et légitimée de tous. Mais une race que les querelles intestines et les conflits d’intérêts gangrènent de l’intérieur ne peut décemment s’autoproclamer de sa suprématie. Quelle chance aurait une engeance corrompue ? Maur désespérait de voir reconnaître l’ascendant évident de la branche reptilienne. Le temps était loin où elle le serait.

L’édification d’une réalité divergente nécessite une énergie potentiellement accessible. L’ultime condition : croire en son existence.

Ne jamais attaquer de front un ennemi trop bien gardé, mais ensemencer sa conscience du cheval de Troie de vos idées jusqu’à la cheviller à votre merci.

Un contrôle partiel ne mène jamais qu’au désastre. Le contrôle doit être absolu si l’on veut prévenir les inéluctables contrecoups d’une action, et affirmer qu’elle ne nous impactera pas.

Quelques extraits de L’éveil du Dieu Serpent

Extraits de L’éveil du Dieu Serpent

… / … Étude du genre humain du point de vue d’un Alien : “Les émotions et les traumas humains sont une source intarissable d’ivresse et de sensations pour nos perceptions atrophiées.”
Maur Evans, dans L'éveil du Dieu Serpent

Maur Evans, dans L’éveil du Dieu Serpent, par l’auteure Christine Barsi

… / … Précepte et enseignement de Maur Evans : “L’attaque sournoise révélait le peu de réflexion des êtres à sa poursuite. Généralement, il laissait approcher l’ennemi, adoptant un comportement de victime alors même que le loup n’espérait rien tant que de jaillir à la lumière. Il était ce loup.”
… / … Étude du genre alien du point de vue d’un Humain : “Ils ne nous montrent toujours que ce qu’ils veulent bien révéler d’eux-mêmes. Sous les apparences qu’ils nous imposent se dissimulent des êtres aux pouvoirs démentiels. Qu’est-ce qu’un humain, tout ce qu’il y a de plus ordinaire, pourrait y faire ?”
Présence des Reptiliens - L'éveil du Dieu Serpent

Présence des Reptiliens – L’éveil du Dieu Serpent

Chap Le Dieu Serpent - végétation

O’Shea Tjungurrayi

Chapitre : O’Shea Tjungurrayi

 

Cahier d’Avril Scott : Un paradis isolé, loin des aléas du monde urbain ; je ne demandais que ça. La faune et la flore y avaient tout leur sens et m’accompagneraient. Je n’y serais jamais seule, ne res­sentirais jamais cette impression de solitude qui vous étreint en plein centre de Melbourne ou d’une tout autre capitale humaine.

Forêt en Tasmanie

Forêt en Tasmanie

De retour sur ce qu’elle considérait désormais comme « son île » et « son parc », Avril était en paix avec elle-même ; d’une certaine manière, car il y avait tellement à faire qu’elle avait souvent la sensation que son cerveau en effervescence allait se fissurer par trop d’apports généra­teurs d’activités à l’infini. Elle se savait intelligente, d’un haut niveau d’intelligence. Mais visiblement, cela ne suffi­sait pas à la rendre plus perspicace et plus fluide dans ses réflexions qui s’entrechoquaient lorsqu’elle y mettait le feu aux poudres.

La jeune femme s’était rendue au Centre de Planification et de Documentation, une bâtisse officielle sur l’île tas­mane, recensant les bâtiments libres de tout acte de pro­priété. Elle avait l’intention d’y potasser les diverses options d’achat ou de location, d’organiser l’exploration sur le ter­rain et se prononcer promptement.

Au bout du compte, Avril avait retenu une dizaine de dossiers potentiels ; elle avait du pain sur la planche. Les visites devaient commencer le surlendemain par un corps de bâtiments, dans la partie centrale de la péninsule. Dans l’entre-temps, elle avait obtenu un rendez-vous avec le géo­mètre pour une approche préalable des limites exactes du domaine.

Une fois tous les entretiens planifiés et les excursions engagées, elle pourrait se consacrer à un inventaire préli­minaire de la faune ; celui des espèces végétales était déjà amorcé. Accompagnée d’un autochtone, elle comptait se rendre, l’après-midi même, dans la forêt ombrophile du parc national du Mont Field, au centre de l’île, au nord-ouest de Hobart, à près de deux cent quarante-cinq kilo­mètres de la baie. La distance était conséquente, mais pas au point de décourager la jeune femme qui avait programmé cette incursion en direction de la vallée des géants depuis un bout de temps.

Chap Le Dieu Serpent - végétation

Chap Le Dieu Serpent – végétation

O’Shea Tjungurrayi, originaire du Kimberley, la gui­dait entre les méandres des chemins s’enfonçant entre les arbres gigantesques de la forêt primaire datant de l’ère du jurassique. Un vestige du Gondwana originel, un super continent disparu depuis plus de cent millions d’années. L’univers des mousses, des lianes et des fougères arbores­centes, des acacias et des eucalyptus, de plus de cent mètres de hauteurs et de cinq mètres de large, dominait en dessi­nant des strates étagées. Il y avait des pins de Douglas, des épicéas, des séquoias également. À intervalle, son guide lui indiquait une plante que l’on ne voyait nulle part ailleurs, une jeune pousse d’arbre particulièrement bien dressée. La forêt chantait dans les ombres de la canopée et devant cette biodiversité exceptionnelle, le cœur de l’éthologue bourdonnait dans sa poitrine.

De nombreuses associations s’étaient battues pour la préservation des forêts humides et de leurs végétations caractéristiques. En deux mille quatorze, le gouverne­ment australien avait réclamé le déclassement de milliers d’hectares de forêts en vue de leur exploitation. Requête heureusement déboutée par le Comité du Patrimoine mondial à l’époque. L’UNESCO, comme d’autres institu­tions de protection et de conservation de la nature, avait fait front pour s’opposer à la destruction massive de larges secteurs tasmans. À leur côté, les citoyens australiens, mais également du monde entier, s’étaient mobilisés pour empê­cher un tel désastre.

Au début du XXIe siècle, le carnage écologique avait amorcé les premiers affrontements entre les associations environnementales et les gouvernements successifs. Au cours des années suivantes, d’autres batailles s’étaient déroulées pour la sauvegarde des arbres géants. Les terres forestières avaient vu leurs superficies diminuées ; celles-ci avaient été davantage maltraitées que les terres des Blue Mountains devenues, pour beaucoup d’entre elles, des terres agricoles en cultivant ces organismes génétiquement modifiés. Le napalm, les neurotoxiques, plus récemment les OGM s’étaient mis de la partie, stérilisant des milliers d’hectares de forêts et leur faune et leur flore. Une tragédie à l’échelle du monde. Pourtant, le biome forestier survivait toujours, un miracle.

Chute d'eau australienne

Chute d’eau australienne

O’Shea et Avril croisaient, régulièrement, des criques abritées qui encourageaient à la paresse. La jeune femme ne put résister à la vision d’une piscine naturelle cernée par les mousses et les fougères, et s’y baigna un moment sous la sollicitude attendrie de l’aborigène. Au sortir de l’eau, son regard fut attiré par un massif de fleurs de Waratah qu’elle admira longuement. Pleinement épanouies afin de capter l’humidité ambiante, les fleurs étaient d’une beauté raffinée que son œil d’éthologue ne pouvait qu’accrocher. Leurs délicats pétales évoquaient de longs doigts fins, ou encore des pattes d’araignée roses ou orangées.

Quand ils quittèrent la crique, un thylogale jaillit d’entre les arbres devant eux et s’éloigna par bonds sans se préoccuper de leur présence. Ils avaient dû le déranger. Un pademelon à ventre rouge, eut le temps d’observer la jeune femme conquise par le petit marsupial avant que celui-ci ne dis­paraisse au milieu des pandanis, ces palmiers endémiques propres aux forêts froides et pluviales.

La dualité

La dualité…

 

Pierrot

Pierrot, poète à ses heures

« Une dualité. Ce monde n’était constitué que de dualités. Il y avait le matériel et il y avait le spirituel, il y avait la réalité et la fiction, le bien et le mal, l’homme et la femme, la lumière du jour et les ombres de la nuit, et tellement d’autres dichotomies. Est-ce ce qui faisait le charme de cet univers ? Ou bien n’était-ce que l’agencement des éléments entre eux qui en faisait la diversité et l’intérêt ? La jeune femme n’aurait su dire mais il lui semblait qu’elle se situait elle-même en plein milieu de l’une de ces dichotomies qu’était la stabilité d’une vie saine et paisible, ou bien l’incursion dans les périples d’une existence beaucoup plus incertaine, côtoyant les impondérables et les frasques expérimentales, entraînant des rebondissements inattendus et un futur en marge de la vie et de la  mort… ou de la folie. »

Poème Les Mondes Déviants

Poème : Les Mondes Déviants,

– Le Cycle des Mutants

 

Poème se rattachant à l’univers des Trois Marches
Créature du Cycle des Mutants - flammes

Créature du Cycle des Mutants – flammes

  • Tes yeux sont des joyaux
  • D’un vert comme il en existe peu.
  • Pierres précieuses,
  • Émeraudes, turquoises ou malachites,
  • Le mystère de ton regard m’inspire.
  • Toi, le déviant,
  • Toi, dont le sort, hélas,
  • T’emporte vers des contrées inexplorées,
  • Des existences laborieuses,
  • amères ou escarpées,
  • Porteuses d’entraves,
  • Dont les chaînes se referment,
  • Plus souvent qu’à leur tour.

 

  • Je ne suis que si peu de choses,
  • Auprès de ton aura qui ne transparaît,
  • Que lors de séquences rares,
  • Réservées uniquement,
  • Aux êtres qui te méritent.
  • Accepte-moi, ainsi que le trophée,
  • D’un chasseur en mal de proie.

 

  • De quel monde viens-tu, Déviant ?
  • De quelle éternité lointaine ?
  • Qui ne se révèle que sous le joug
  • De quelques occasions exceptionnelles.
  • Je suis prêt à te surprendre,
  • Je suis prêt à t’écouter,
  • Pour peu que ton regard se voile pour moi,
  • De ce murmure d’humanité,
  • Tout à l’intérieur de toi,
  • Qui ne se transcende que pour quelques êtres, ou quelques faunes,
  • Exempte du poids commun des clichés,
  • Exempte de la banalité collective,
  • Qui aveugle et qui hurle au loup,
  • Chaque fois qu’une divergence,
  • Heurte son sens basique.

 

  • Je suis prêt,
  • À vivre à tes côtés,
  • Cette existence de marginalité,
  • Qu’amènent invariablement,
  • Tes différences huées de la plupart,
  • Mais loin d’être ce que je porte en moi,
  • De compréhension à ton égard.
  • Accepte à ton tour,
  • Cette vision de mon être,
  • Qui se repait de ta beauté intrinsèque
  • De cette robe d’inhumanité,
  • Qui te couvre ainsi qu’un linceul,
  • Alors même, que tu ne le portes,
  • Que pour t’isoler du regard de haine,
  • De ceux qui ne supportent,
  • Aucune des distinctions,
  • Qui font de toi ce que tu es.

 

  • Moi, je suis prêt,
  • Pour toi,
  • Pour ton existence précaire,
  • Loin de la meute des singes hurleurs.
  • Moi, je suis prêt,
  • Pour toi,
  • Pour t’accompagner toujours,
  • Là, où te mèneront ces différences,
  • Qui sont ta marque et ton insigne,
  • Qui sont le symbole des innombrables déviances,
  • Qui font de toi, cet amant que j’implore,
  • Afin de m’extraire de la fange,
  • Et d’adopter ces idéaux qui t’inspirent,
  • Autant qu’ils m’inspireront.

Poème Le Chant du Mutant

Poème : Le Chant du Mutant,

– Les légendes Obscures

POÈME SE RATTACHANT AU MONDE DES TROIS MARCHES

  • Il bringuebalait sa carcasse,
  • A la face des hommes,
  • Relevant les outrages d’un monde en perdition,
  • D’un monde où les ondes et la nucléarité,
  • Avaient pesé sur son être comme autant de grêlons cinglants,
  • Fauchant son aura, foudroyant sa vitalité, engendrant sur son corps
  • Autant de déviations pernicieuses,
  • Qu’il lui avait fallu appréhender et transformer,
  • Afin que survive le corps.

 

  • Il y était parvenu, luttant pied à pied avec la destinée,
  • Luttant pied à pied avec chaque rayon mortifère,
  • Pour transcrire en lui le message de mort,
  • Le reproduire, puis le recracher, l’éjecter de lui et de son univers,
  • Retirer la pourriture, ou la convertir,
  • Pour rejaillir en une dynamique éclatante, loin au-dessus de la mêlée..

 

  • Ainsi que le mutant, l’existence doit être affrontée, traduite et transcendée.
  • Accompagnons le chant du Mutant, chantons avec lui,
  • Confrontons-nous, ainsi que lui, au ferment de vie.
  • La persévérance, seule, fera la différence !
  • Afin que le succès survienne, aujourd’hui ou demain,
  • Aujourd’hui ou demain, ou après-demain,
  • Mais seule la persévérance fera la différence.

Votre auteure, Christine Barsi

 

 

Poème Oshaën, contes d’Adhen

Poème : Oshaën,

– Contes d’Adhen

 

Poème se rattachant à l’univers des Trois Marches
Oshaën, contes d'Adhen illustrés

Oshaën, contes d’Adhen illustrés

 

Oshaën, à l’Ouest d’Adhen,

Grenelé d’ilots à perte de vue,

Un territoire comme il n’en existe pas,

Vaste océan dévorant de ses eaux les terres alentour.

L’onde perlée de ses acides balaye de ses miasmes les côtes fragiles du Troisième Territoire,

Sur ses bords, les limons insalubres tremblent de ses assauts.

 Les poussières acides de chacun de ses coups de boutoir,

Submergent ses rivages lors des jours de grands vents,

Jusqu’au centre même de Teralhen.

Au contraire des tumultes des océans de l’ancienne Terre,

Ses eaux dévoreuses de chairs,

Ne se meuvent qu’en de lentes impulsions hypnotiques,

Aucune marée décente qui ne se peut qualifier.

Oshaën, dans les contes d'Adhen, Cycle des Trois Marches

Illustre le poème Oshaën, dans les contes d’Adhen, Cycle des Trois Marches

 Et s’il n’était que cela, mais non !

Sa zone portale subit les jeux recrudescents,

Des forces rivales pour un périmètre marchand.

Sur la route du négoce, ses vaisseaux de ligne,

Amorcent leur approche, dérivant précautionneusement,

Arborant fièrement les emblèmes luminescents,

De leur appartenance à l’Intergalactique Union,

L’une des compagnies du commerce de l’Alliance, parmi les plus prisées,

Tandis que tels des bancs d’insectes invasifs, les navettes de liaison

Orientent leur nez frondeur vers la zone de débarquement.

Le tarmac se peuple des sempiternels négociants et camelots,

À l’affût des gros pourvoyeurs, des faiseurs de rêves,

Mais combien ne verront que le superflu ?

Combien de ceux-là iront plus loin que le visible,

Pour connaître les richesses et les tribulations,

Des marins d’Adhen et de leurs chants de vie ?

 

Poème La place des Marthress

Poème : La Place des Marthress,

– Contes d’Adhen

 

Poème se rattachant à l’univers des Trois Marches
Armoiries

Armoiries

  • C’était jour de marché sur Teralhen.
  • Ses places regorgeaient de chalands, les aboyeurs,
  • Leurs vociférations crayeuses captaient les attentions des promeneurs.
  • Les paniers des femmes se garnissaient en cadence,
  • De légumes et de fruits des territoires de Vaal Aêir,
  • De larves de palabenhs cueillies dans les troncs de Faureciey,
  • De myriades d’animalculs de la Bland.
  • Et puis soudain, venant interrompre le troc paysan,
  • Sur l’une des places favorites de Teralhen,
  • Une invasion de marthrs, sortes de monstrueux rongeurs,
  • Atteint par des mutations grotesques qui leur attribuaient,
  • des appendices auditifs trainant au sol, une tête disproportionnée,
  • dont les dents étaient des sabres et les yeux de métal
  • Et dont les opercules se fermaient et s’ouvraient à un rythme infernal.
  • La peur. La terreur ! Les cris. Les cris….
  • Désorganisation, fuite en avant, hurlements,
  • Quand l’un de ces spécimens déviants heurtait les pauvres gens.
  • Il fallut que l’armée du gouverneur de l’époque,
  • Vienne chasser la faune belliqueuse et menaçante,
  • De sous les pas des villageois de la Place.
  • Depuis ce jour-là, l’on parle de la Place des Marthress,
Forêts et rivière

Poème La ballade de l’histrion

Poème : La ballade de l’histrion,

– Les légendes de Balthnaïr racontées par Ethan

POÈME SE RATTACHANT AU MONDE DES TROIS MARCHES
Créature mythique

Créature mythique

  • Par-delà les vallées glaciaires de Vaal Aêir, est une forêt sans limites,
  • Où vit le peuple des balths aux silhouettes longues et fines,
  • Il en va de ceux-là comme les arabesques des rivières aux flots lents,
  • Leurs gesticulations hypnotiques en font des êtres pittoresques, flottant dans le courant,
  • Mais une fois accrochés aux branches de leurs précieux arbres,
  • Leurs pantomimes burlesques et leurs caricatures cocasses,
  • En font des histrions, des baladins, des acrobates et comédiens hors paires,
  • Que l’on s’arrache dans les foires et les agapes festives de Teralhen.
  • Au sol, s’ils sont tout à la fois grotesques, comiques et hilarants, mais ils peuvent être aussi,
  • sur les fils des feuilles des arbres, funambules, équilibristes détonants et acrobates virtuoses,
  • De vrais augustes bouffons faisant tout à la fois rire et pleurer selon leur degré de causalité.

Mon manuscrit…

« Mon manuscrit me hante. Comment pourrais-je poursuivre sans lui ? Mais aussi comment faire pour rejeter son emprise qui s’imprime sur mon être et le détourne de moi ? »

Le Rusé, le Malin…

« Le rusé, le malin, il a tout préparé, jusqu’à la fuite en son château. Ce dernier se dressait devant moi, avec ses pierres et ses tours, tel un dragon assiégeant la région. Il catalysait mes peurs, en même temps qu’il les éloignait de moi. »

Une enquête était en cours…

Ruine du château des Mackrey, Déviance - Roman de vampire

Ruine du château des Mackrey, Déviance – Roman de vampire

« Une enquête était en cours. Cloîtrée et l’âme recroquevillée par la peur, elle ne cherchait plus à savoir les évènements du dehors. Elle n’écrivait plus, ne pensait plus, repoussait toute sollicitation qui ne fut pas de l’intérieur. Comme chaque fois, ce fut son éditeur qui l’incita à reprendre sa narration. »

Quels sont ces mots…

L'antre du Vampire, Déviance - Roman de vampire

L’antre du Vampire, Déviance – Roman de vampire

 

« Quels sont ces mots que j’entends, cette confusion qui me prend ? Je ne suis plus moi-même et je crie depuis l’intérieur de mon être. Que m’a fait le démon dont je me suis entichée. Pourtant, je l’aime et lui ne peut m’extraire de sa propre chair. Captifs l’un de l’autre, avec cette soif en nous qui ne se tarit pas… »

 

 

Les sommets enneigés du côté de Bonneval sur Arc

Poème : Les ãelfynjis,

– Les légendes de Balthnaïr racontées par Ethan

Poème se rattachant au monde des Trois Marches

 

  • Au sein des vallées glaciaires perdues au fin fond de Vaal Aêir,
  • Gisent les ãelfynjis, ceux du peuple gracieux,
  • Armés de lances et de coutals, ils puisent leurs forces dans leurs pieds agiles,
  • Leurs courses dans le vent se fondent à leur vallée de glace,
  • Pudiques et malicieux, ils se mêlent aux éléments premiers,
  • Apparaissant et disparaissant au gré de leur humeur volage,
  • Au gré de leurs émois et de leurs intuitions, se nourrissant de l’air blanc et froid,
  • De leur chère vallée, que leurs empreintes piétinent et foulent,
  • Ils harcèlent les voyageurs imprudents qui empruntent en tremblant,
  • Leurs espaces laiteux et prohibés,
  • Éperonnent le dos des draegkens géants, ils harcèlent les égarés,
  • Franchissent les cols et défilés neigeux,
  • Pour enfin pénétrer les mystères aux confins de leurs terres.

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