Légendes des Terres au-delà d’Origine
Légendes des Terres au-delà d’Origine
Légende se rapportant au roman de science-fiction : SolAs
Le chant des Déportés,
- Les sables chauds et blancs,
- Lumineux et mouillés,
- Simple illusion de mes perceptions,
- Car,
- Le ressac sur la mer,
- Rugit jusque les terres,
- Jusque la falaise aliène,
- Sans sable chauds et blancs,
- Hélas !
-
Assise sur un morceau de roc, à même le versant,
- J’écris des lignes, encore des lignes,
- Aussi ineptes que le sont ces environs moribonds.
- Aussi ineptes que le sont les courants délétères,
- De ces monts insidieux.
- Contraste fort entre les éléments de la réalité présente,
- Et le contenu de mes lignes cernant un univers en création,
- S’opposant aux forces des ténèbres de ces terres immatures,
- Et cependant mourantes.
- Mon monde à moi surgit de mon néant,
- Pour engloutir l’illusion aliène, et imposer la mienne,
- Pour contrer ce monde obscène, ce Léviathan,
- Sans océan, sans autre firmament que l’obscurité prégnante,
- Un bout de caillou géant,
- Que creusent des rigoles d’argent,
- Auxquelles, je me sens curieusement attachée,
- Alors même que rien ne le laisserait présumer.
- Je suis dorénavant immergée dans ma solitude,
- À scruter ce monde perdu, ses roches éparses,
- Quelque part, au-dessus d’Origine,
- Alors que mes compagnons se meurent,
- Et que je suis seule à affronter le monstre.
- Mais sera-t-il au rendez-vous ?