Audio de Déviance : Le Château des Mackrey
Audio de Déviance : Le château des Mackrey
Bonjour à toi, Lecteur, je me nomme Christine Barsi, l’auteure du roman fantastique « Déviance II » publié par 5 Sens Éditions, en septembre 2019. Le connais-tu ? Je te propose l’extrait « Le château des Mackrey ».
Extrait de Déviance par Caitline Marinenh : « J’ai hâte que vienne le temps de ma maturité. ».
Caitline admirait une branche de houx au cœur d’un arbuste grimpant. Les petites baies fleuries jetaient des éclats rubis dans la nuit. La pâleur de l’astre lunaire contrastait avec le ciel indigo et les graines d’étoiles qui le parsemaient. C’était beau ! Majestueux. Beaucoup plus beau que dans son état précédent.
« Son état précédent », c’est ainsi qu’elle se voyait dans l’histoire d’avant. Une histoire qui n’avait plus lieu d’être, mais qui pourtant se poursuivait, sur une autre trame. Une trame qu’elle n’avait pas souhaitée, mais que dorénavant elle aurait revendiquée plus que tout au monde.
Ses perceptions s’étaient aiguisées en même temps que la confirmation de sa condition, en même temps que ses pensées se modifiaient pour emprunter un schéma plus percutant, que ses membres se renforçaient et que l’énergie en elle pulsait une vigueur maléfique, bien que jugulée.
Il ne s’était écoulé que quelques semaines depuis que Sean avait provoqué en elle la métamorphose, que les sens affolés du vampire avaient trahi l’homme en lui pour faire d’elle son égérie, un être plus tout à fait humain et en même temps tellement humain !
Récemment, Sean avait amorcé avec elle un entraînement régulier, bien qu’encore superficiel. Il refusait de dépasser le seuil de tolérance de l’organisme si fragile encore de sa femme. Comme il se refusait d’alimenter trop rapidement son esprit prompt à engranger des secrets qui pourraient la bouleverser.
L’imaginaire de Caitline s’était accru avec son statut. Ses dons d’écrivaine s’étaient développés au-delà de toute prévisibilité, au point qu’elle croyait vivre pleinement les scènes qu’elle couchait sur le papier ; des scènes bien plus tangibles que ce qu’elle expérimentait, encore, l’hiver dernier. Celles-ci s’inscrivaient dans sa réalité, dès que les mots affleuraient à son subconscient.
C’était perturbant, mais les sensations se révélaient fascinantes, presque magnétiques.
Cette lecture s’achève ici. J’espère que je t’aurais donné l’envie d’en lire davantage. N’hésite pas à te rendre sur mon site : christinebarsi.com.
À bientôt.
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