Christine Barsi

Auteure de romans fantastiques et de science-fiction passionnelle – Thrillers mystiques et gothiques – Histoires d'amour intemporelles

Étiquette : Dracula

Article de l'auteure Christine Barsi sur le Vampirisme

Le vampirisme

Le vampirisme

Le vampirisme fait couler beaucoup d’encre, depuis des décennies. Pour quelle raison, et qu’entend-on par ce concept galvaudé sur la toile de nos rêves et de nos aspirations ?

Portée par ce thème captivant, j’ai écrit ma première trilogie Déviance en essayant de montrer par le biais d’une romance entre une auteure de livres fantastiques et un vieux vampire, la relation particulière qui s’instaure dans ce cadre.

Vampire, Pixabay, pour illustrer un article sur le vampilrismeCe fut mon approche initiale avec l’univers de la publication. Ce qui m’a plongée dans l’expérience fut ma toute première rencontre avec cet univers, par le biais d’un vieux livre poussiéreux abandonné parmi un tas d’autres vieux livres. Le « Dracula » de Bram Stoker. Mon père me disait souvent que je ne devais pas me passionner pour des écrits dont je ne pouvais pas appréhender toutes les implications. Et je le comprends, car alors, je devais avoir dans les onze ans. Il me disait que mon esprit n’était pas préparé, pas suffisamment aguerri à concevoir un sujet de cet ordre de manière appropriée. Mais je ne l’ai pas écouté ; rien n’aurait pu me faire abandonner cette lecture qui m’ouvrait des univers encore ignorés.

Article de l'auteure Christine Barsi sur le VampirismeL’on trouve dans le milieu de la culture, de nombreux livres et de films traitant de ce sujet, mais la plupart du temps, il ne s’agit que de brosser l’histoire d’une romance ou de conflits qui ne mettent en œuvre que la relation superficielle entre les personnages, entre le vampire et son ou ses sujets. Mais ce que je voulais approfondir en écrivant « Déviance », c’est ce que s’avère le vampirisme dans son essence, son dessein, ses conséquences au-delà de l’apathie de la victime et de sa mort et/ou de sa transformation à venir. Qu’est-ce qui incite le vampire à frapper et la victime à s’offrir à sa vindicte.

Les pulsions de l’un et l’autre sont beaucoup plus riches, que ce que l’on peut escompter au premier abord. La relation qui se noue est beaucoup plus profonde, plus métaphysique, et engendre des cognitions inattendues chez le vampire et sa proie. Des aptitudes dont on n’aurait pas soupçonné la présence sous-jacente avant que cette relation occulte ne s’instaure. Le plaisir et le désir ou la vindicte agressive ne sont que des facettes de cette dynamique portant un être à se nourrir d’un autre aussi bien par le sang que par l’énergie psychique de sa proie ou de tout autre principe. Des liens d’empathie, de télépathie et d’offrande mutuelle peuvent être à l’origine d’une réalisation inédite de l’existence.

Le vampire et sa proie - article sur le vampirismeSi le vampire s’avère un archétype implanté dans nos croyances profondes, qu’en est-il de la victime qui s’offre d’une certaine manière à sa passion ? Un sacrifice, le cheminement occulte vers un dépassement de soi quelles qu’en soient les conséquences ou le spectre d’une fusion des êtres en dépit des enchaînements de cause à effet.

En abordant ce thème, ce que j’aspire à montrer, c’est l’étroite relation et les effets miroirs qui fondent le socle d’une aventure hors des sentiers battus, hors des contingences que peu de personnes auraient le courage de pénétrer. Ce que j’essaie d’introduire, c’est cette notion d’ancrage d’une entité sur un autre esprit, des mécanismes complexes de domination et d’asservissement et de l’inconscience suscitée de ce fait. De cette influence insidieuse qui amène une individualité, à se coucher sous le prisme déviant d’un être assoiffé.

Des extraits de mon roman de vampire Déviance :

« Le vertige des sens est parfois trop prégnant pour parvenir à y résister. Ainsi en va le charisme des puissants sur la détermination des plus faibles. Mais qui sont les puissants ? »

Roman de vampire Déviance, par l'auteure Christine Barsi

Roman de vampire Déviance, par l’auteure Christine Barsi

« Mon manuscrit me hante. Comment pourrais-je poursuivre sans lui ? Mais aussi comment faire pour rejeter son emprise qui s’imprime sur mon être et le détourne de moi ? »

« Quand on vit avec un monstre, il faut s’attendre à des déviances du cours de votre existence. Le démon me pousse à écrire. Mais je ne veux plus écrire ! Et l’illusion est si forte qu’elle se met à vouloir lire mes lignes et devient exigeante. »

« Je le vois dorénavant partout, jusque dans l’aube qui cristallise le peu de réalité qui me reste. Il me hante et je le hante. »

« Cette nuit, le diable s’est fait homme, pour moi, uniquement pour moi. Il a rompu les amarres pour retrouver son port d’attache. Moi. Protège-moi, démon. Protège-moi de tous ceux qui me veulent du mal. Dresse entre moi et les autres, cette force que tu as. »

« Quand le doute occulte mes pensées au point de m’aveugler, je n’ai pas d’autre choix que d’en suivre la trame puis de fuir et fuir encore. Jusqu’à mon retour. »

« Le courroux d’un vampire tout autant que sa passion sont source d’affliction en même temps que de félicité. L’exaltation qu’il amène me bouleverse et m’électrise, chaque fois. Mais quand ses crocs et sa bouche se mêlent en moi, je ne suis plus que lui. A-t-il été trop loin ? »

« Mes rêves sont comme mes écrits, ils vivent au gré de ma volonté. Le démon revenait, et avec lui son univers. Ses coups de boutoir achevaient de me déstabiliser. Il errait seul, perdu, égaré, à l’instar d’un enfant me donnant l’envie de cohabiter. »

« Quels sont ces mots que j’entends, cette confusion qui me prend ? Je ne suis plus moi-même et je crie depuis l’intérieur de mon être. Que m’a fait le démon dont je me suis entichée. Pourtant, je l’aime et lui ne peut m’extraire de sa propre chair. Captifs l’un de l’autre, avec cette soif en nous qui ne se tarit pas… »


Cet essai n’est qu’une introduction à ce sujet passionnant pour certains. J’espère qu’il permettra de concevoir d’autres schémas, d’autres scénarios afin d’élargir notre vision et de l’étendre bien au-delà de nos limites cognitives.

Votre auteure, Christine  Barsi

https://christinebarsi.com

https://christine-barsi.blogspot.com

Château de Sean le vampire dans Dévianc

Vidéo de la trilogie de Déviance, roman de vampire

Une vidéo de la trilogie de Déviance, roman de vampire

La vidéo retrace l’univers de la romance vampirique Déviance

Je vous présente le film réalisé pour ma trilogie vampirique Déviance. Tout à la fois thriller passionnel, mysticisme, terreur et vampirisme. Une très belle histoire d’amour entre une écrivaine et un vampire, se situant dans le Yorkshire et ses vallées hantées.

Château de Sean le vampire dans Dévianc

Château de Sean le vampire dans la trilogie Déviance

Quelques extraits de la trilogie :

« La peinture et la littérature sont plénitudes à celui dont l’âme se rapproche de ces arts dans sa manière d’appréhender l’existence. Il n’est qu’à observer les grands maîtres et leurs alliés. »

« La mort n’a sur moi aucune emprise réelle, hormis le poids des années qui pèsent sur ma conscience ainsi qu’un leitmotiv qui jamais ne s’achève. Mais plus que tout, me pèse cette détention qui me tient éloigné de la lumière, de toutes les lumières qui sont synonymes de la moindre parcelle de vie en dehors de la mienne. »

« J’ai cru retrouver mon amour, un jour, sous les voies d’outres-mondes. Hélas ce n’était qu’un démon claustré pour quelques causes ignorées. À moins qu’il ne fût beaucoup plus… »

Interview de Déviance tome III

Interview de Déviance Tome 3

 

Présentez-nous votre ouvrage

Le tome 3 de Déviance est une romance vampirique passionnelle qui se déroule en 1830 sur Édimbourg, en Écosse.

Une romancière se confronte à sa vie présente qui s’entremêle à une précédente du fait d’un sortilège cherchant à combattre le sort mortel d’un sorcier noir et à sauvegarder son existence. La jeune femme devra affronter également le vampire dont elle est toujours la proie.

« …Son futur était là, elle le savait. Un jour ou l’autre, il la rattraperait. Une légende courrait à ce sujet, une légende qui parlait d’un vampire et de sa proie. »


 Votre 7ème roman vient d’être publié par 5 Sens Éditions tandis que votre tout 1er livre se publiait il y a moins de trois ans ; comment faites-vous pour assurer un tel rythme ?

Roman de vampire Déviance Tome 3

Roman de vampire Déviance Tome 3

J’ai commencé à vraiment écrire en 1998 avec l’intention de ne plus jamais arrêter. Le soir après le travail, le week-end, les vacances, je profitais, et je profite encore, de tous les instants qui me sont offerts pour m’adonner à cette passion. Mon mari me demandait invariablement pourquoi je ne soumettais pas mes romans les uns après les autres plutôt que de les cumuler, et je lui répondais invariablement que lorsque je serais connue, je n’aurais plus autant de liberté et je me refusais à expérimenter ces moments de pression lorsqu’une maison d’édition jette son dévolu sur l’artiste. J’aspirais à apprécier, goûter chaque instant de ces bribes de créations de mes mondes et de mes personnages sans quiconque ou système pour m’inciter à écrire plus rapidement. Je lui affirmais encore que lorsque je serais prête, je m’attèlerais à l’étape de la soumission de mes manuscrits aux éditeurs.

En près de 18 années, j’ai donc engrangé une petite vingtaine de manuscrits plutôt bien avancés allant de plus de cent pages à plus de 500 pages ; lorsque j’ai estimé le moment voulu, je me suis lancée. Et c’est 5 Sens Éditions qui m’a proposé le premier contrat en 2017 pour le tome 1 de Déviance. L’un de ces moments magiques que tout artiste peut expérimenter dans son existence mouvementée.

Pour renouer avec le fil de mon discours et répondre plus pleinement à la question, après ce premier contrat, je n’ai plus eu qu’à reprendre un à un mes premiers manuscrits les plus achevés, les amener à leur aboutissement et les soumettre aux éditeurs.


Pourquoi ce choix de 5 Sens Éditions ?

Tome 2 de Déviance - Manuscrit - PixabayJ’ai soumis mes tout premiers manuscrits à plusieurs maisons d’édition qui acceptaient l’envoi par mail ou via leur site Web. J’ignore les éditeurs qui n’admettent les manuscrits que par courrier. Dans notre monde moderne, c’est inimaginable, et quel gâchis !

J’apprécie de collaborer avec une maison d’édition indépendante qui me laisse toute l’autonomie nécessaire pour le travail de recorrections ainsi que le choix de la couverture dont je sélectionne une illustration sur une banque d’images comportant des milliers de photos. J’ai le sentiment de davantage contribuer au grand œuvre de cette manière plutôt que de m’intégrer aux innombrables projets d’un éditeur ayant pignon sur rue. Mais la contrepartie, c’est que le niveau de promotion n’égalant pas celui de ces grandes maisons je me dois plus régulièrement de participer à ces actions. À la fois un handicap et un privilège qui me font me plonger dans les arcanes de ce secteur de la littérature et en appréhender en accéléré les rouages. J’ai appris beaucoup plus vite de cette manière, j’ai conçu mon site Web et trouvé un hébergeur, me suis immergée dans les réseaux sociaux alors qu’une année auparavant je n’y connaissais rien. Et je dois dire que je suis surprise par la richesse des échanges que l’on retrouve sur ces places fortes du grand Internet, si l’on s’en donne la peine !


Pourriez-vous nous citer quelques passages du tome 2 de Déviance ?

1er Extrait, Prologue :

« Mon esprit vagabondait ainsi qu’un adolescent en mal d’aventures. Je le laissais courir devant, puis le rattrapais en le raisonnant. »

 

2nd Extrait, Prologue :

« Crois en moi ! Les mots l’atteignaient encore, jusque dans ses rêves. Que signifiaient-ils pour s’imposer à elle chaque nuit, puis à chacun de ses réveils. C’était comme des leitmotivs qui n’en finissaient plus de dérouler leur trame inepte. C’était comme un mot clef qui devait l’inciter à se réveiller et se reprendre en main, mais dont l’opérationnalité n’avait plus de fonctionnel que le concept. Le rappel d’un évènement dont elle savait qu’il existait, mais dont elle n’avait plus aucune réminiscence. Fallait-il donc s’y appesantir, encore et encore, ou bien abandonner cette quête effrénée d’un sens qui lui échappait, lui échapperait toujours ? Elle avait peint une scène s’y rapportant, sur une esquisse toilée mise de côté, une nuit qu’elle ne parvenait pas à dormir alors que l’expression ultime et désespérée lui hurlait de se souvenir. »

 

3ème Extrait, Prologue :

Château des Mackrey - Illustrant Déviance II - PixabayPour une raison obscure, la belle demeure sur son socle rocheux la fascinait depuis toujours. Mais alors que son esprit audacieux l’entraînait régulièrement aux découvertes, la jeune femme n’avait jamais tenté jusque-là – du moins pas depuis qu’elle avait atteint le seuil de l’âge adulte – de franchir les grilles rouillées de la propriété en dormance ni l’approcher plus près que le second coude de la rivière après les chutes, au-delà desquelles se trouvaient les fondations de la mystérieuse demeure. Ce n’était pas tant son abandon ou l’état de dégradation de ses hauts murs et dépendances qui l’intriguaient, qu’une espèce d’aura qui repoussait naturellement ceux qui s’efforçaient de l’aborder et d’enfreindre la menace implicite des ombres et de la brume qui la cernaient.

 

4ème extrait, Chapitre La crypte :

Extrait du tome III de Déviance : Les Aulnes Jumeaux, par l’égrégore des Mackrey : «La mort n’a sur moi aucune emprise réelle, hormis le poids des années qui pèsent sur ma conscience ainsi qu’un leitmotiv qui jamais ne s’achève. Mais plus que tout, me pèse cette détention qui me tient éloigné de la lumière, de toutes les lumières qui sont synonymes de la moindre parcelle de vie en dehors de la mienne. »

Il dormait, profondément enveloppé d’une obscurité immanente, immergé dans le bain insondable de ses pensées qui cognaient à l’arrière de son crâne sans lui concéder la paix à laquelle il aspirait. Les ombres et les pierres de l’antique demeure se refermaient sur lui comme un embaumement naturel auquel il ne parvenait pas à s’arracher.

Jamais.

Même alors qu’il sentait peser au-dessus de lui, comme en cet instant, le poids urgent de pensées vaguement familières bien que divergentes des siennes. Les ombres toujours, et cette volonté inconsciente de rester accrocher au tombeau qui l’isolait et dont les parois le cernaient chaque jour davantage. Il aurait souhaité qu’elles se dissolvent, au contraire.

Comme ce matin.


Comment s’est déroulée pour vous cette année 2019 qui s’achève ?

L'auteure Christine Barsi au Salon Fantastique 2019Ce fut une année riche en découvertes. J’ai participé à deux salons du livre, celui de Mennecy début février 2019 et le salon fantastique de l’espace Champerret fin octobre 2019. De même, j’ai réalisé plusieurs séances de dédicaces au centre commercial Auchan de Fontenay-sous-Bois.

Je me suis fait connaître de la mairie de ma ville, Nogent-sur-Marne, et la Direction culturelle de celle-ci organisera du fait de mes interactions une rencontre avec les écrivains de la ville en mars 2020. C’est un vrai résultat et un beau challenge à venir. Plusieurs de mes romans sont présents sur les étagères de la bibliothèque de ma ville et celles de la librairie Agora du cœur de Nogent.

J’anime mon site Web et je suis créative sur les réseaux sociaux du mieux que je peux.

Enfin, j’aurais publié cette année trois livres, SolAs un roman de science-fiction et deux tomes de ma romance vampirique Déviance dont ce tout dernier.

Déviance Tome II

Déviance Tome II

Roman de vampire Déviance Tome 3

Roman de vampire Déviance Tome 3

SolAs - Roman de science-fiction

SolAs – Roman de science-fiction


Quels sont vos projets pour l’année 2020 ?

Je serais présente sur le salon du livre et de la BD de Mennecy, les 1er et 2 février, ainsi que sur le salon fantastique du parc floral de Vincennes les 29 et 30 aout 2020. Je participerais également à cette fameuse rencontre des écrivains nogentais ouverts à leurs publics, le 7 mars prochain.

Je travaille avec une effervescence contenue sur la réécriture d’une trilogie de science-fiction qui mettra en exergue les mutations génétiques d’un univers en perdition. J’aimerais beaucoup que le premier tome soit publié fin 2020, mais nous verrons si j’ai été suffisamment prolifique. Écrire demande beaucoup de concentration en parallèle des nombreuses activités que génère le quotidien.

J’ambitionne de traduire en anglais mon premier tome de Déviance, aussi j’expérimente le sujet à mes moments « perdus ».  Un autre souhait, enfin, c’est que cette romance vampirique soit un jour portée au grand écran. Je me penche depuis quelque temps sur la faisabilité d’un tel projet et pour ce faire, je prends connaissance des différentes méthodes pour écrire un script.


Un dernier mot pour les lecteurs ?

La persévérance est le maître mot de l’existence dans la poursuite de ses rêves de quelque ordre qu’il soit.


Livre en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

https://catalogue.5senseditions.ch/fr/science-fictionfantasy/287-deviance-tome-2.html

Auteure : christine_barsi@hotmail.com https://christinebarsi.com - https://christine-barsi.blogspot.com/

https://www.facebook.com/ChristineBarsi.romanciere/

 

Stefan Henry, l’éditeur de Caitline Marinenh

Chapitre de Déviance II : Stefan Henry

Voici un extrait de l’un des chapitres du tome 2 de Déviance, publié par 5 Sens Éditions, en septembre 2019, écrit par l’auteure Christine Barsi.

Porte d'entrée de la maison d'édition de Stefan HenryDevant la maison d’édition, Caitline sourit, malgré tout, de ses tentatives pour confronter ce nouveau challenge. Elle inspira, porta les doigts sur la clenche et poussa la porte.

Stefan Henry fut aussitôt là, accueillant comme à son habitude en ce qui la concernait. Leur serrement de main fut à la hauteur des expériences passées. Ce seul détail, ainsi que la jovialité de l’homme la rassérénèrent d’emblée.

— Je suis très heureux de vous retrouver, Caitline. Vous aviez disparu de mon univers, et j’ai détesté ces dernières semaines.

Comme elle demeurait sur le qui-vive, il l’encouragea :

— Mais venez ! Vous vous souvenez de nos échanges, dans mon salon ? Vous n’avez pas tout oublié, j’espère ?

— Oh que non ! Stefan. Votre salon m’est familier, tout autant que votre thé et vos sablés au citron.

Il rit, soulagé. La jeune femme lui avait paru un tantinet sur la réserve, et cela l’avait contrarié.

Installé dans son fauteuil habituel, Caitline l’observa préparer le thé et lui servir les gâteaux citronnés. L’homme n’avait pas changé. La quarantaine, toujours aussi chaleureux envers elle, son agent restait fidèle à l’image qu’elle avait conservée de lui, avant.

Avant, toujours avant !

Quand serait-elle capable de ne plus comparer ces deux périodes de son existence ? Celle de la Caitline humaine, de celle de la Caitline vampire. Bien que jusque-là, l’évolution se réalisât en douceur et qu’elle n’était plus ni tout à fait humaine ni tout à fait le monstre qu’elle avait subodoré.

Sean lui avait affirmé que la métamorphose prendrait du temps avant que Caitline ne parvienne à une étape stabilisée. Les vrais vampires mordaient et tuaient, lui assenait-il ; bien que face à ses propres transformations intérieures, lui-même n’en fût plus aussi convaincu.

Elle n’était qu’un bébé qui baignait dans les sphères de son vampire amoureux, à balbutier et à vagir et gémir lorsque ce dernier ne se satisfaisait pas de son manque de recul face aux nombreux contextes d’une destinée encore en devenir.

Perdue dans ses réflexions, elle ne remarqua pas, immédiatement, l’éditeur la scruter à son insu. La jeune femme avait changé, songeait Stefan qui approfondissait son ressenti.

Mais en quoi avait-elle vraiment changé ?

Cet extrait s’achève ici. J’espère que je t’aurais donné l’envie d’en lire davantage. N’hésite pas à te rendre sur mon site : christinebarsi.com. À bientôt.

 https://christinebarsi.com

https://christine-barsi@blogspot.com

Audio du Prologue de Déviance II

Audio du Prologue de Déviance II 

York - Pixabay - Déviance T2

York – Pixabay – Déviance T2

Je me propose de vous présenter le même extrait mais écrit, cette fois et non plus audio.

Chapitre : Prologue

Bonjour à toi, Lecteur, je me nomme Christine Barsi, l’auteure du roman fantastique « Déviance II » publié par 5 Sens Éditions, en septembre 2019. Le connais-tu ? Je te propose la lecture du prologue.

Extrait de Déviance par Caitline Marinenh : « Marinenh, mon pseudonyme, mon nom d’artiste, mon icône sacrée. Un nom qui coule ainsi qu’un torrent impétueux au plus profond de moi, mais ainsi qu’une rivière au cours tranquille tout en surface : une apparence ; une simple apparence. »

Publié quelques semaines auparavant, son manuscrit, Déviance, faisait la Une des journaux littéraires.

York, Angleterre - Déviance IIHeureuse qu’elle ait atteint le bout du chemin en ce qui le concernait, Caitline regrettait, cependant, que sa sortie ait réveillé l’intérêt des forces de police de York sur les derniers crimes commis dans le Yorkshire.

Stefan Henry, son éditeur, lui avait appris récemment avoir été contacté par l’un de ces messieurs de la Haute à ce sujet, l’interrogeant sur l’identité de l’écrivain derrière le pseudonyme. Caitline l’avait exhorté à ne pas la révéler. Plus tard, lorsqu’elle-même serait prête, et se serait assumée, elle s’amuserait à les approcher.

Mais pas maintenant.

Château des Mackrey - Illustrant Déviance II - PixabayMaintenant, elle avait de quoi s’occuper. Leur nouvelle demeure accaparait beaucoup de leur temps en réhabilitation, et elle devait organiser l’existence des enfants. Sa relation avec Sean se remodelait au jour le jour ; l’éducation qu’il lui donnait à elle et Peter, son premier né, afin qu’ils apprennent : pour elle à concevoir et surmonter le choc de la transmutation ainsi que la maîtrise appropriée de cette « renaissance », et pour Peter, plutôt pour le préparer aux années à venir alors qu’il appréhenderait à son rythme les conséquences de leur union, à Sean et elle.

Mais au-delà de ces conditions élémentaires, la jeune femme avait décidé de se remettre à l’écriture et d’amorcer le prologue d’un tome deux. Son côté macabre, en même temps qu’humoristique, probablement.

Caitline s’interrogeait déjà sur ce second « opus », à l’instar d’un musicien travaillant son œuvre et sa partition en vue d’une nième composition. Générerait-il, chez elle et son entourage proche, des répercussions significatives comme celles qu’avait provoquées le précédent tome de Déviance ? Les prémices d’une histoire personnelle inédite, un chamboulement d’une destinée qui se créerait continûment ?

Une gageure, peut-être.

Tome 2 de Déviance - Manuscrit - Pixabay

Ou bien le signe que les êtres humains s’avéraient capables de bien d’autres exploits que de vivre le quotidien que l’on attendait d’eux, à l’instar de bons gros chiens fidèles ; le signe qu’ils étaient capables, au contraire, de se transcender pour atteindre le statut du dieu de leurs univers en propre.

Cette lecture s’achève ici. J’espère que je t’aurais donné l’envie d’en lire davantage. N’hésite pas à te rendre sur mon site : christinebarsi.com.

À bientôt.

Tome 2 de Déviance en préparation

Tome 2 de Déviance en préparation

Le 14 septembre 2018 :

Falaise Écran, illustre Déviance - Roman de Vampire

Falaise Écran, illustre Déviance – Roman de Vampire

Je dois vous avouer, qu’au vu des sollicitations pour que j’écrive un tome 2 à Déviance, je viens de reprendre le manuscrit, réaliser le scénario et sur ses 35 chapitres potentiels à ce jour, je viens d’en écrire les 5 premiers en phase quasi finalisée. Ce qui veut dire que pour vous mes lecteurs, je viens de modifier mon planning de création de mes mondes, de chambouler son organisation pour écrire la suite de Déviance.

 

Le 21 septembre 2018 :

Les ruines du château des Mackrey, dans Déviance - Roman de vampire

Les ruines du château des Mackrey, dans Déviance – Roman de vampire

Voici quelques actualités sur ma progression sur l’écriture du tome 2 de Déviance. La charpente du scénario est établie, avec quelques zones d’ombres dont je ne connais pas encore la manière dont elles s’éclaireront.

Les dix premiers chapitres ont leur trame plutôt bien ficelée. Mais j’en ai encore approximativement 25 à écrire… Donc de l’eau s’écoulera sous les ponts…

Pour ceux qui ont lu le premier tome, n’hésitez pas à me suggérer des idées de couvertures, mais là, nous avons encore pas mal de temps devant nous.

Chronique Littéraire de Déviance par Laetitia B.

Chronique Littéraire de Déviance

Par Laetitia B.

Publié le 28 mai 2018

 

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Sur la lande des Pennines, la rencontre d’une écrivaine de récits fantasques avec l’un de ces êtres étranges peuplant les antres rocheux des Yorkshire dalls, là où les trolls et les vampires se terrent dans le triangle des Bardens, un site réputé parmi les plus hantés au monde. Leur confrontation entraînera un choix difficile pour la jeune femme, déchirée entre son amour pour ses enfants et leur bien-être, et celui éprouvé pour l’être dangereusement mortel qui la pourchasse. York et ses ruelles tortueuses seront le théâtre de crimes énigmatiques, ainsi que leur terrain de jeu, jusqu’à ce qu’il en décide autrement…

Merci à l’autrice de m’avoir permis de lire son roman que j’ai beaucoup apprécié.

Déviance est un roman qui parle du monde vampirique, enfin plutôt d’une romance vampirique. L’histoire mise en place permet de découvrir le rapprochement entre un auteur de récits fantastiques et un vampire. A travers cela, mais aussi à travers toute l’histoire, les personnages sont émouvants, et on les sent perdus dans leur passion qui ne fait que croître. Cette passion croît malgré les bâtons que certains peuvent leur mettre sur leur route dans l’univers ténébreux de la ville de York.

La lecture de ce roman permet de voir que le livre est riche et profond. On a le récit à travers les yeux de plusieurs personnages dont Caitline, notre héroïne mariée à un riche homme d’affaire plus ou moins véreux et qui a deux garçons Peter et Tommy. C’est à leur arrivée à York qu’une prise de conscience s’effectue sur l’aberrance des relations humaines au sein du couple. En tant que lecteur, on a la sensation que notre héroïne a, dorénavant, le choix de vie. On espère qu’elle fera le bon choix et on décrypte chaque ressenti.

Ce roman ne laisse pas indifférent car il mêle divers émotions comme vivre d’amour, d’eau et de sang frais ^^ C’est une lecture atypique qui nous entraîne dans une ambiance lourde et parfois noire voire dérangeante. Le point le plus positif, c’est la plume qui permet de créer un récit dont le vocabulaire est riche.

Je tiens juste à vous préciser qu’il n’est pas forcément à mettre entre toute les mains. Je le recommande à un public averti et peut être que les « midinettes » qui se délectent des lectures douces (attention ce n’est pas une critique car j’adore aussi les lectures toutes douces et les romances un peu cul-cul) y trouveront beaucoup de plaisir.

Chronique Littéraire de Déviance

Chronique Littéraire de Déviance

par Sagweste

Publié le 12 octobre 2017

 

Rendez-vous sur le blog de Sagweste :

Extrait :
Mon avis :
Je remercie l’auteure Christine Barsi et les Editions 5 Sens pour m’avoir fait confiance dans la lecture de ce roman

Ce roman est atypique à mes yeux, moi qui suit grande amatrice de romans à tendance bit-lit. Oui vous trouverez des vampires ici, oui une romance se met en place, mais ne nous y trompons pas, ce livre riche et profond n’est absolument pas à destination de midinettes qui comme moi se délectent de ces lectures doudous très commerciales.

Tout d’abord nous sommes en présence d’une héroïne posée, mariée à un riche hommes d’affaire dont on comprend qu’il serait plus ou moins véreux, avec un enfant, Peter adolescent issu d’un précédent mariage et Tommy, l’enfant du couple, de 6 ans. Leur arrivée dans York va faire prendre conscience à Caitline l’aberrance que sont devenues les relations avec ce mari limite despotique, froid et dominateur, …, …, …

Caitline, auteure de roman de fiction, voit sa réalité se mêler à celle décrite dans ses livres quand un « vieux » vampire la sauve in extrémis. A partir de ce moment, sa vie va prendre un sens tout autre, faite de peur incontrôlable, de non acceptation de ce que représente Sean, de sa monstruosité non cachée…. … …

Quelle ambivalence tout au long de ce livre, où chaque ressenti est analysé, décrypté. L’être démoniaque que représente Sean fait froid dans le dos. Ici ne vous attendez pas à le voir, beau, sexy, souriant voire amusant. Il est au clair avec ce qu’il est, un tueur sanguinaire, pouvant malmener celle dont il s’éprend dans ses accès de colère ou de désespoir.

Ce livre très profond est sous-tendu par un vocabulaire riche. Chaque paragraphe est posé, les mots sont pesants de sens, rien de frivole, on ressent toute l’animosité qui anime Caitline, rendant une atmosphère qui peut vous faire froid dans le dos.

Et puis il y a cette fin, celle que je n’avais pas vu venir et qui en fait un roman magnifique. Mais pour cela, il vous faudra vous pencher sur l’histoire de Cattle et Sean pour en comprendre le sens, l’aboutissement non entrevu.

Alors jeunes afficionados passer votre tour, ici ce roman relève plus du ‘Dracula’ de Bram Stocker : on y voit de la romance et des vampires, mais à quel prix ! Et ceux-là franchement, ils me font tout sauf rêver d’amour et d’eau fraîche, euh…de sang frais !

Un roman fort qui ne laisse pas indifférent, fait d’émotions à fleur de peau, qu’elles que soient celles qui émergent.

Enjoy !

 

 

 

Chronique Littéraire de Déviance

par Sagweste

Publié le 12 octobre 2017

 

Rendez-vous sur le blog de Sagweste :

Extrait :
Mon avis :

Je remercie l’auteure Christine Barsi et les Editions 5 Sens pour m’avoir fait confiance dans la lecture de ce roman

Ce roman est atypique à mes yeux, moi qui suit grande amatrice de romans à tendance bit-lit. Oui vous trouverez des vampires ici, oui une romance se met en place, mais ne nous y trompons pas, ce livre riche et profond n’est absolument pas à destination de midinettes qui comme moi se délectent de ces lectures doudous très commerciales.

Tout d’abord nous sommes en présence d’une héroïne posée, mariée à un riche hommes d’affaire dont on comprend qu’il serait plus ou moins véreux, avec un enfant, Peter adolescent issu d’un précédent mariage et Tommy, l’enfant du couple, de 6 ans. Leur arrivée dans York va faire prendre conscience à Caitline l’aberrance que sont devenues les relations avec ce mari limite despotique, froid et dominateur, …, …, …

Caitline, auteure de roman de fiction, voit sa réalité se mêler à celle décrite dans ses livres quand un « vieux » vampire la sauve in extrémis. A partir de ce moment, sa vie va prendre un sens tout autre, faite de peur incontrôlable, de non acceptation de ce que représente Sean, de sa monstruosité non cachée…. … …

Quelle ambivalence tout au long de ce livre, où chaque ressenti est analysé, décrypté. L’être démoniaque que représente Sean fait froid dans le dos. Ici ne vous attendez pas à le voir, beau, sexy, souriant voire amusant. Il est au clair avec ce qu’il est, un tueur sanguinaire, pouvant malmener celle dont il s’éprend dans ses accès de colère ou de désespoir.

Ce livre très profond est sous-tendu par un vocabulaire riche. Chaque paragraphe est posé, les mots sont pesants de sens, rien de frivole, on ressent toute l’animosité qui anime Caitline, rendant une atmosphère qui peut vous faire froid dans le dos.

Et puis il y a cette fin, celle que je n’avais pas vu venir et qui en fait un roman magnifique. Mais pour cela, il vous faudra vous pencher sur l’histoire de Cattle et Sean pour en comprendre le sens, l’aboutissement non entrevu.

Alors jeunes afficionados passer votre tour, ici ce roman relève plus du ‘Dracula’ de Bram Stocker : on y voit de la romance et des vampires, mais à quel prix ! Et ceux-là franchement, ils me font tout sauf rêver d’amour et d’eau fraîche, euh…de sang frais !

Un roman fort qui ne laisse pas indifférent, fait d’émotions à fleur de peau, qu’elles que soient celles qui émergent.

Enjoy !

 

 

 

Mon manuscrit…

« Mon manuscrit me hante. Comment pourrais-je poursuivre sans lui ? Mais aussi comment faire pour rejeter son emprise qui s’imprime sur mon être et le détourne de moi ? »

Le Rusé, le Malin…

« Le rusé, le malin, il a tout préparé, jusqu’à la fuite en son château. Ce dernier se dressait devant moi, avec ses pierres et ses tours, tel un dragon assiégeant la région. Il catalysait mes peurs, en même temps qu’il les éloignait de moi. »

Une enquête était en cours…

Ruine du château des Mackrey, Déviance - Roman de vampire

Ruine du château des Mackrey, Déviance – Roman de vampire

« Une enquête était en cours. Cloîtrée et l’âme recroquevillée par la peur, elle ne cherchait plus à savoir les évènements du dehors. Elle n’écrivait plus, ne pensait plus, repoussait toute sollicitation qui ne fut pas de l’intérieur. Comme chaque fois, ce fut son éditeur qui l’incita à reprendre sa narration. »

Quels sont ces mots…

L'antre du Vampire, Déviance - Roman de vampire

L’antre du Vampire, Déviance – Roman de vampire

 

« Quels sont ces mots que j’entends, cette confusion qui me prend ? Je ne suis plus moi-même et je crie depuis l’intérieur de mon être. Que m’a fait le démon dont je me suis entichée. Pourtant, je l’aime et lui ne peut m’extraire de sa propre chair. Captifs l’un de l’autre, avec cette soif en nous qui ne se tarit pas… »

 

 

Audio L’angle des points de vue

Lecture du chapitre « L’angle des points de vue »

Déviance, roman de vampire

Ce chapitre met en scène la confrontation d’une romancière avec son éditeur. Ses considérations concernent son art, ses périodes de désespérences relatives à ses personnages, et comment les aborder ; leur influence sur ses propres agissements. L’éditeur l’encourage à poursuivre et lui donne quelques conseils.

Le jeu de l’auteure, ici, est d’écrire l’histoire d’une auteure de romans fantastiques qui se heurte à son personnage principal, un vampire dont elle ne sait s’il n’existe qu’au travers des lignes de son manuscrit, ou s’il agit sur leur réalité et parvient à l’influencer insidieusement.

Lecture audio d'un chapitre de Déviance


Audio L’angle des points de vue

L’audio L’angle des points de vue correspond à l’un des chapitres du roman fantastique Déviance.

Bonne lecture !

L’extrait : L’angle des points de vue

Extrait : « Mes personnages et moi formons une communauté. Mais qui est aux commandes ? Eux ou moi ? Cela m’effraie parfois. »

Extrait : « Un artiste crée et modèle ses mondes à son image. Il est un Dieu qui ne se connaît pas, alors la question se pose de ses personnages. A-t-il le droit de les abandonner ? »

Caitline s’était rendu chez son éditeur avec les derniers chapitres réécrits. Il l’avait gentiment sermonnée sur sa venue tardive puis l’avait conduite dans son salon personnel qu’il possédait au rez-de-chaussée de la maison d’édition. Salon qui donnait sur une verrière lumineuse que la jeune femme appréciait chaque fois de redécouvrir. Il lui avait servi un thé accompagné de petits gâteaux au citron puis la discussion s’était engagée alors qu’il parcourait les feuillets dactylographiés en y griffonnant quelques annotations, de temps à autre. La jeune femme l’observait en silence ; son maintien décontracté et son profil au front large et serein respiraient la franchise et l’honnêteté. Cet homme avait le don d’apaiser chez elle les tensions que l’écriture amenait parfois.

— Puis-je vous soumettre une idée, Caitline ?

Il avait relevé la tête et l’étudiait à l’instar d’un maître prospectant chez son apprenti ou son égal, une trace de cet amour de l’art et de l’esthétisme qui l’habitait lui-même.

— Ai-je jamais réussi à vous l’interdire, Stefan ?

Ce dernier lui sourit et saisit sa tasse de thé avant d’en avaler une gorgée brûlante qui le fit grimacer.

— Je ne crois pas, non.

Il la scruta de manière plus appuyée et avança, certain de ce qu’il déchiffrait, en cet instant, chez elle :

— J’ai l’impression que vous ne prenez pas suffisamment de recul, ces derniers temps. Je me trompe ?

Ne se dérobant pas à son regard transparent, elle demanda, curieuse de découvrir la source de sa réflexion qui trouvait un écho en elle :

— Sur quel critère vous basez-vous, cette fois ?

Ca y était, leur petit jeu coutumier avait recommencé. La lueur amusée dans le regard de l’éditeur prévint Caitline qui s’en divertit à son tour.

… … …

Ruines vampiriques - Déviance

Interview de Déviance

 

Présentez-nous votre ouvrage

Déviance

Déviance

Déviance est une romance vampirique qui met en scène le rapprochement entre une auteure de romans fantastiques et un vampire. Les personnages sont très émouvants, perdus comme ils le sont dans la passion qui ne fait que croître entre eux, en dépit de ce qui les oppose. De très beaux sentiments, un esthétisme au profit d’un relationnel puissant œuvrant au sein de l’univers ténébreux des ruelles tortueuses de York et des antres rocheux des Yorkshire dalls.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Plusieurs messages, en fait. En tout premier lieu, le mythe de l’écrivain dont les personnages naissent à la réalité et dont on ne sait plus s’ils sont réels ou bien simples créations mentales de l’écrivain. Un autre message se rapporte aux effets dévastateurs de la société de consommation et ses modes non raisonnés. Un troisième message décrit la relation entre l’écrivain et l’éditeur, ce qu’elle devrait être et ne pas être. Mais il y a d’autres messages.

D’où vient l’originalité de votre écriture ?

Mon écriture se veut esthétique et sensuelle, se pose sur les choses afin de les observer pour mieux faire goûter au lecteur le plaisir de ce qui l’environne : un arbre, un fleuve, un jardin, les décors décrits dans leur contexte, l’humanité transcendée des personnages. J’ai réalisé une étude poussée de la région et de l’époque pour amener le lecteur à plonger dans une réalité qui n’est plus celle du monde tangible, mais qui est tout autre, afin qu’il la ressente et s’en imprègne. Les lieux : l’Angleterre avec sa région du Yorkshire avec ses antres rocheux, et York dont on dit qu’elle est la ville la plus hantée d’Angleterre. L’époque : autour des années 1958.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Chacun de mes livres provient d’un rêve fait au milieu de la nuit, d’une vision particulièrement intense et dont je rattache une onde qui me portera ensuite, chaque fois que je me mets à l’écriture de l’histoire en question. Chaque histoire, et j’en ai plus d’une vingtaine en cours à différents niveaux de réécriture, possède son onde caractéristique qui est mon fil conducteur.

A quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Mon ouvrage s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux relations de passion entre les êtres, quels qu’ils soient. A tous ceux, jeunes adultes, mais aussi adultes matures, qui apprécient les belles lignes et les réflexions sur l’existence que je glisse régulièrement dans mes œuvres. Des hommes et des femmes, bien que je crois que les femmes ont une plus grande attirance pour ces thèmes.

Quels sont vos auteurs/es fétiches ?

Mes auteurs préférés sont ceux qui écrivent du fantastique et de la science-fiction et qui savent allier comme j’essaie de le faire, la passion, la découverte de mondes ainsi que la science et la technologie, et intégrant des réflexions sur le monde tel qu’il est et tel qu’il pourrait être. Ainsi, Clive Barker avec Imajica et le Royaume des devins, Louise Cooper avec le Maître du Temps, Bram Stoker avec Dracula, Stephanie Meyer, auteur des Âmes Vagabondes et de Twilight, Bernard Simonay avec Phénix et son roman de la Belle et la Bête, Ayerdhal avec la Bohême et l’Ivraie et Transparences, Anne Rice avec sa saga des sorcières et ses chroniques des vampires, enfin Brandon Sanderson avec Fils des Brumes, mais aussi Fiona Mc Intosh avec Le Don, et enfin Pierre Bordage avec les Guerriers du Silence. Et tous les autres livres de ces auteurs, mais il y en a bien d’autres, aussi bien de fantastiques que de science-fiction. Jimmy Guieu, dans ma toute jeunesse, a été l’un de mes favoris.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

J’aime raconter des histoires aux enfants et aux adultes, afin de les entraîner dans des univers qui les captivent au point que la vie devient source de création perpétuelle, et qu’ils en oublient leur quotidien. J’aime les amener à rêver à leur tour et magnifier leur existence qu’ils croyaient jusque-là sans poésie et sans but.

Livre également en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

Anne-Lise Wittwer : contact@5senseditions.ch

Auteur : Christine Barsi : mail : contact@christinebarsi.com

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