Christine Barsi

Auteure de romans fantastiques et de science-fiction passionnelle – Thrillers mystiques et gothiques – Histoires d'amour intemporelles

Étiquette : Interview

Interview de La Passion de l’Arachnee – T2 : Thanäos

Interview : La Passion de l’Arachnee – T2 : Thanäos

Par l’auteure Christine Barsi

 

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La passion de l'Arachnee T2 - Thanäos - SF et PassionLa Passion de l’Arachnee est une trilogie de science-fiction passionnelle faisant partie de ma saga des Mondes Unifiés. Une déclinaison de la Belle et la Bête sur le registre de la science-fiction et des mutations.

Voici le pitch du tome 2 :

« Au cœur de l’enfer végétal de Thanäos, accompagnée d’une équipe composée de Terriens et de Colons, et s’interrogeant sur les objectifs qu’on leur a attribués, une éthologue étudie le peuple des Hommes-Arachnees et leur potentiel d’humanité. Piégée par ses propres rêves d’une existence divergente et d’une reconnaissance des races mutantes au sein de la colonie terrienne, en lutte contre l’hégémonie des gouvernements du Berceau, elle deviendra, entre les pattes du plus grand des Arachnees, le jouet involontaire de sa passion exclusive. »

Le tome 2 s’intitule : « Thanäos »

« Elle est enfin là ! » pense avec une satisfaction morbide le monstre arachnee qui guette dans la nuit, au sein de la jungle obscure et bruyante. « Là et à ma merci. Elle est enfin venue, et le miracle auquel je ne croyais pas s’est accompli. »

Ainsi, pense Aydaãnh, sous sa forme mutante, à scruter d’un air mauvais les misérables chalets de bois qui enclosent les Humains dans la fausse sécurité de leur campement.

Il les observe, elle et ses comparses, mais n’interviendra pas. Pas encore.


Quels sont les thèmes abordés dans ce roman ?

Thanäos est la suite directe de L’Odyssée. Vous y trouverez donc un univers de science-fiction traitant de déviances, de mutations et de la folie des Terriens dans la recherche de leur Graal, le génome parfait selon leur regard dévoyé. Mais au-delà, c’est une magnifique histoire d’amour entre deux êtres que tout sépare, leurs races comme leurs idéaux. Sauront-ils dépasser leurs divergences ? Certaines scènes sont très belles, très esthétiques, d’autres douloureuses et difficiles à affronter. Entre romantisme et conflits, ainsi en va cette odyssée dans l’univers bouleversant de Thanäos.

La trilogie s’achèvera avec le troisième tome en phase de réécriture actuellement. Mais La Passion de l’Arachnee ne fait qu’amorcer un univers beaucoup plus vaste, celui des mondes unifiés, celui des mondes déviants qui intègrent un certain nombre de livres en devenir. Préparez-vous !

Pourquoi cette illustration de couverture ?

Je suis tombée sous le charme de ce visage féminin qui symbolise à mon regard, la pureté de l’héroïne. Ses yeux fermés révèlent son aptitude à la télépathie, à la communication avec les êtres quel que soit leur degré d’humanité. Son front ceint de fleurs évoque les fleurs sauvages de Thanäos. Le fait que ce visage soit encadré des deux crânes figure la dangerosité de la jungle de Thanäos au sein de laquelle la mission de l’héroïne l’entraîne à côtoyer des peuples déviants et mutants parmi les plus redoutables. La béance des orbites du crâne suggère, quant à elle, la caverne dans laquelle le Démiurge arachnee emportera la scientifique dans le cadre d’une scène que vous découvrirez en lisant le livre. Enfin, la forêt en arrière-plan rappelle l’immanence de cette jungle mystique.

Pourriez-vous nous citer quelques passages du tome 2 de la Passion de l’Arachnee ?

1er extrait – Prologue :

Tout n’est qu’apparence, tandis que dans le cœur des hommes se terrent quelques-unes des roueries les plus maléfiques et les plus malsaines. Comment identifier l’ami qui ne vous trahira pas ni ne trahira tout ce en quoi vous croyez jusque-là ?

« La jungle omniprésente et sa faune déviante, vibrante de cette énergie animale que ne maîtrisait aucun des grands décisionnaires de Terra et de ses succursales.

C’est dans cet enfer qu’ils s’étaient embarqués en dépit des dangers, en dépit des avertissements multiples, poussés de l’avant par cette mission furtive autant que suicidaire dont ils ne comprenaient que ce que l’on avait bien voulu leur en révéler.

Ils avaient enregistré des pertes dans leur équipe, récemment, et le camp qu’ils venaient d’investir, heureux d’avoir désormais un toit au-dessus de leurs têtes, n’était pas ce qu’il y avait de plus sécuritaire ni de plus rassurant ; mais c’était ce qu’ils avaient connu de mieux, depuis leur départ de Ranat la ville-garnison aux portes de Thanäos. »

2nd extrait – La Fhyenetëan, Wokuntz :

Aimer un Déviant qui ne vous considère que comme un être dégradé apporte son lot de souffrances inéluctables, et vous pousse à vous considérer comme dépravée alors même que vous ne ressentez que cet invariable sentiment d’amour à son encontre. Comment sortir de l’impasse ?

« En cette fin de matinée, Wanisha frottait des pagnes de tissus au lavoir près de la hutte qu’elle partageait avec Tôenino, dans la partie sud du camp des femmes. Ce dernier était parti aider les hommes aux champs. Il faisait beau ; aujourd’hui, la brume n’avait stagné qu’un bref laps de temps avant de se désagréger progressivement. L’esclave prisait les paysages qui se déployaient, alors, dans leur simplicité sans artifice. Depuis l’aube, elle travaillait à la tâche ingrate de nettoyer les pagnes des guerriers arachnees. Tâche qu’elle partageait avec les Humaines et les Humanoïdes, esclaves tout comme elle. »

3ème extrait – Remise en état du gîte : 

Me perdre dans la jungle était ma façon de me désassocier du genre humain, de remonter à mon enfance et de m’y réancrer à l’instar d’une gamine insouciante qui ne rêvait que de gentils monstres.

« L’aube naissante jetait sur les Hauts-Plateaux d’extraordinaires lueurs incandescentes qui inondaient la mansarde d’une lumière mouvante ; les ombres incertaines se densifiaient par endroits, s’amenuisaient à d’autres en créant une danse photophorique fascinante. Baignée dans cette atmosphère chargée de mystère, depuis son nid douillet, Isys fixait la clarté au-dehors par la lucarne étroite. Un merveilleux sentiment de bien-être l’emplissait tout entière. Elle aurait aimé garder la tiédeur de son lit tant elle s’y trouvait bien, mais un décichrone[1] plus tard elle descendait de son coin paisible pour s’affairer dans le chalet.

Le battant de la porte d’entrée frappait contre le mur extérieur. Attirée par les heurts agressifs, Isys sortit au-dehors. La brume noyait le paysage d’un halo cotonneux, le recouvrait d’un manteau bleuté opalescent, mais ne dépassait pas plus d’un mètre quarante au-dessus du sol ; sous les yeux de l’éthologue se révélait un monde enchanteur et champêtre. On se serait cru dans un tout autre lieu où la paix aurait régné sans équivoque et sans aucune trace du mal qui rongeait Xaltaïr et l’ancienne Terre. »

Comment se déroule pour vous cette fin d’année 2020, alors que l’épidémie de grippe a entraîné un confinement et un contexte extrêmement difficile au niveau planétaire ?

Tout d’abord, je ne pensais pas avoir le temps nécessaire à la parution du second opus de cette trilogie ni même du précédent d’ailleurs. Le miracle est survenu, puisque les deux premiers tomes de la Passion de l’Arachnee seront sortis au cours de cette année 2020.

En ce moment même, je travaille le tome 3 et j’ai bon espoir de le soumettre à mon éditeur, suffisamment tôt pour qu’il ait une chance d’être publié d’ici à l’été 2021. La situation bien que déroutante n’aura pas eu d’impact négatif dans ma production littéraire, dans la mesure où j’ai dû trouver des solutions qui me permettent de progresser envers et contre tout dans mes objectifs et de nourrir toujours plus avant cette passion pour l’écriture.

En effet, les salons et diverses manifestations ne s’étant pas tenus dans le contexte de confinement, j’ai programmé dès que cela a été possible des séances de dédicaces dans mon jardin de Bellême dans le Parc Régional du Perche en prenant bien entendu en compte les éléments protecteurs de la distanciation. La planification de ces moments privilégiés m’a ainsi permis de me créer des contacts dans le milieu littéraire et de rencontrer des journalistes. Ceux-là sont venus nous interviewer, mes lecteurs et moi, dans le cadre de ces événements. Je me suis également rapprochée de ma mairie de Nogent-sur-Marne très volontaire pour développer les actions culturelles pour ses artistes et ses Nogentais. Nous allons organiser, de concert, une soirée Dédicace en même temps qu’un spectacle sur la Cyberculture. Lors de cette soirée de début novembre, l’artiste Yann Minh m’accompagnera en tant que conteur du cyberespace. Je suis très heureuse de cette opportunité.

Dans les autres événements prévus pour cette fin d’année, si le contexte s’y prête, je serais présente à des séances de dédicaces lors du Salon des Éditeurs Indépendants promu par L’Autre Livre qui doit se tenir mi-novembre.

En novembre, j’aurais également une réponse concernant ma participation à l’appel à texte du Prix Mille Saisons 2022. Leur toute dernière anthologie du merveilleux et de la SF sur le thème : « Des Astres humains » devrait paraître en 2021 pour le Salon du Livre de Paris. La nouvelle que je leur ai proposée, L’Éveil Quantique, y sera-t-elle ? Une affaire à suivre…

Enfin pour clore le chapitre de l’année 2020, j’ai été invitée cet été à intégrer le Conseil d’administration de la Mairie de Nogent-sur-Marne afin d’y développer l’univers du Livre de notre ville. J’apprécie énormément cette opportunité que le Maire et la Direction de la Culture à Nogent m’a offert tout dernièrement.

Dans le cadre de l’année 2021 sont d’ores et déjà au programme le Salon du Livre et de la BD d’IDF sur Mennecy courant février, le Salon International du Livre et du Film de Saint-Malo en mai ainsi que le Salon Fantastique du Parc floral de Vincennes qui s’organise pour la fin aout, en espérant que ces diverses actions puissent se tenir.

 Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je l’ai déjà exprimé dans les précédents interviews, mais je le réaffirme ici : la persévérance est le maître mot de l’existence dans la poursuite de ses rêves de quelque ordre qu’il soit. Soyez fidèle à ces rêves qui vous emporteront bien plus loin que ce que vous l’escomptiez à l’origine.

Et pour finir, je répéterais encore et encore, la phrase que j’ai découverte il y a quelque temps, celle de George Bernard Shaw qui disait : « Vous voyez des choses et vous dites : « pourquoi ? » Mais moi je rêve de choses qui n’ont jamais existé, et je dis : « pourquoi pas ? » 

 

Livre en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

Éditeur : 5 Sens Editions :
https://catalogue.5senseditions.ch/fr/22_christine-barsi

Auteure : 
christine_barsi@hotmail.com – https://christinebarsi.com - https://christine-barsi.blogspot.com/
https://www.facebook.com/ChristineBarsi.romanciere/

[1] Unité de mesure du temps équivalant à quinze à vingt minutes, soit environ un quart d’heure temporel.

Interview La Passion de l’Arachnee – T1 : L’odyssée

Interview : La Passion de l’Arachnee – T1 : L’odyssée

Par l’auteure Christine Barsi

 

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La Passion de l'Arachnee - T1 : L'Odyssée - Roman de SFLa Passion de l’Arachnee est une trilogie de science-fiction passionnelle faisant partie de ma saga des Mondes Unifiés. Une déclinaison de la Belle et la Bête sur le registre de la science-fiction et des mutations dont voici le pitch :

« Passionnée par les races mutantes d’une colonie excentrée rattachée à la Terre, une scientifique devra parcourir avec ses compagnons des distances considérables afin d’en étudier l’une des espèces prédominantes. Un périple interminable qui mènera l’expédition de sa capitole jusqu’aux failles de Krystiens et l’Océan Brun Rouge, pour s’achever dans les profondeurs inquiétantes du domaine arachnee au sein de la forêt mythique de Thanäos, là où se dissimulent les pires créatures de Xaltaïr. »

Le tome 1 s’intitule : « L’Odyssée »

Toile arachnide dans La Passion de l'Arachnee« Un rêve…, un rêve étrange et prégnant qui plonge la scientifique dans un monde d’horreurs aussi réelles que son propre univers… Un homme… Une créature…, hideuse, et qui la poursuit sans fin. La jungle impénétrable et sombre… et puis la toile visqueuse, l’immense toile de brume. Le piège qui se referme… Son monde… Xaltaïr…, l’elliptique. Un monde décentré, loin des trépidations d’un univers pris de folie dont les chroniques rapportent les frasques de la junte humaine aux prises avec ses créatures. Quand Isys doit emprunter la voie de Thanaos, la forêt mythique au sein de laquelle vivent les effrayants Hommes-Arachnees, elle pense qu’elle n’en reviendra pas. Avant même que les membres de l’expédition ne parviennent au camp de base, au cœur de ces espaces inviolés, le contact est déjà établi avec celui que l’on nomme le Grand Arachnee ou le Démiurge de la race. »

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Quels sont les thèmes abordés dans ce roman ?

La jungle de Thanäos - La Passion de l'ArachneeMes thèmes privilégiés, ici, sont les déviances et les mutations qui sévissent et qui divergent des normes édictées par les bien-pensants. J’apprécie d’approfondir ce thème de la folie humaine bien trop centrée sur une réalité commune qui éloigne l’Humanité de la richesse de sa diversité. J’entends révéler ce handicap qui nous tient captif d’une geôle invisible ainsi que le poisson dans son bocal, et de retravailler sous différents angles cette aberration de l’homme qui ne cherche pas à s’affranchir de son quotidien trop bien huilé, mais oh combien limitatif !

Un autre thème explore les affres des lobbies scientifiques jouant avec le génome humain. Enfin, j’aime faire vivre et s’exprimer mes personnages, les exposer sur ces divers sujets, leur offrir malgré un contexte et un environnement difficile, des alternatives ainsi qu’une magnifique histoire d’amour qui les rapprochera en dépit de tout.

 

Vos livres présentent généralement une illustration de 1ère de couverture qui capte l’intérêt des lecteurs. Avez-vous toute l’attitude quant au choix de cette illustration ?

5 Sens Éditions met à la disposition de ses auteurs la banque d’images Adobe Stock dans laquelle l’éditeur possède un certain nombre de licences disponibles. Il y a là, matière à trouver son bonheur même si la recherche de l’illustration idéale nécessite d’y consacrer beaucoup de temps. Il m’arrive également de puiser l’inspiration dans Pixabay.

Pour le tome 1 de La Passion de l’Arachnee, j’ai privilégié exceptionnellement les talents artistiques de Nicolas Schill, un ami photographe qui a profité du confinement pour se pencher sur ce projet et qui a su me proposer l’illustration que j’avais en tête à partir de fichiers de la banque d’images Pixabay.

Ce que j’apprécie chez l’éditeur, c’est qu’il laisse à l’auteur toute l’autonomie qu’il souhaite quant à la 1ère de couverture. Bien entendu, nous échangeons sur le sujet afin que le choix final soit cohérent par rapport à l’histoire romanesque. Mais à la toute fin, 5 Sens Éditions nous donne la main et, ça, ça n’a pas de prix pour un écrivain.

La Passion de l'Arachnee, roman de SF

Illustration réalisée par Nicolas Schill à partir du montage de fichiers libres de droit de Pixabay

Pourriez-vous nous citer quelques passages du tome 1 de la Passion de l’Arachee ?

1er extrait : La Chroniqueuse :

« Un article d’infotaliste qui a de l’impact est un article qui a dénaturé et corrompu le sens premier du contenu d’une interview. Haro sur les infotalistes. »

 « L’infotaliste jubilait. Sa dernière chronique sur les conditions sordides des laissés-pour-compte d’une zone de parcage, dans un secteur paumé d’Europia, avait fait mouche. Son nom avait été remarqué, ainsi que son reportage sur le sort bien trop confortable des Déviants résidant dans ces réserves d’un nouveau genre. Son nom avait été remarqué parce qu’elle avait détourné l’article de sa raison première qui était de démontrer l’adversité qui frappait ces déshérités. En parfaite contradiction avec sa mission, l’infotaliste avait jeté l’opprobre sur ces êtres à la marge, et par ce moyen retors apporté la lumière sur sa petite personne bien éduquée des vices et coutumes orchestrés par les plus éminents thaumaturges et ensorceleurs financiers. Elle voulait appartenir à leur communauté, par toutes les méthodes à sa disposition. »

 

2nd extrait : Le Palais de la ville marchande, Issbar :

« Il contempla par la baie vitrée, l’océan Brun Rouge qui s’étalait jusqu’au pied de la falaise, en haut de laquelle ce palais s’érigeait. Les eaux atteignaient leur maximum ; le Grand Vide ne tarderait plus. D’ici une demi-révolution24, peut-être une, les eaux disparaîtraient sur des centaines de kalends alentour. L’homme frissonna comme à chaque fois qu’il se remémorait cette période hostile pour tous ceux qui comme lui – c’est-à-dire près de la moitié de la population humaine de la Colonie – vivaient à proximité des bords de l’océan… »

« …Althan s’arracha au charme maléfique des eaux sombres, et reporta son attention dans le salon à sa disposition. Une vasque aux reflets argentés contenait une substance laiteuse d’où jaillissaient par moments, les yeux globuleux et noirs des Viturines, petits êtres amphibiens connus pour l’effet providentiel de leurs morsures. Si l’on trempait les doigts dans le bassin, deux ou trois de ces créatures venaient d’emblée s’y accrocher de leurs mâchoires démesurées ; en s’agitant, elles vous suçaient le sang, le vidant de son éventuelle contamination radioactive dans des proportions stupéfiantes. Ces bestioles représentaient un traitement de choc pour les victimes d’irradiation importante. Pour autant, la morsure extrêmement douloureuse de ces avortons vampiriques n’avait rien d’un remède agréable. »

 

3ème extrait : La vallée de Wokuntz, domaine arachnee :

« Comment qualifier la beauté d’une chimère, alors que tout ce qui la détermine existe pour vous séduire avant de vous corrompre si ce n’est vous dévorer ? »

« Très loin de là, dans la vallée cachée de Wokuntz, au sein des fortifications de Wokln, la troupe de Mutants ahanait sous les soleils jumeaux. L’entraînement quotidien que leur imposait leur mentor relevait d’un défi permanent à leur agilité et leur endurance. Ils se dévouaient cependant à son autorité, et pour rien au monde n’auraient été à l’encontre de l’un de ses ordres. Grâce à lui et à son idéal, leur peuple n’avait jamais été aussi puissant, ni aussi important, ni aussi organisé. »

 

Comment se déroule pour vous cette année 2020, alors que nous sommes tous en confinement du fait de l’épidémie de grippe ?

Tout d’abord, je ne pensais pas avoir le temps nécessaire à la parution du 1er opus de cette trilogie. Le miracle est survenu, puisque La Passion de l’Arachnee vient d’ores et déjà de sortir au format numérique. En ce moment même, je travaille le tome 2 et j’ai bon espoir de le soumettre à l’éditeur suffisamment tôt pour qu’il ait une chance d’être publié d’ici à la fin d’année. Le confinement pour moi n’a pas d’impact négatif dans ma production littéraire, puisqu’il m’a permis de m’adonner davantage à cette passion de l’écriture qui m’absorbe tout en profitant de ma jolie maison percheronne plus à même de m’apporter le calme serein qui m’est nécessaire pour me plonger dans mes univers.

Ah ! Mais j’allais oublier le côté désagréable du confinement qui a freiné les ventes de livres et mis en danger les éditeurs, et interdit que se déroulent les salons du livre auxquels je devais assister, cette année, plus que par les années passées. Hélas, ce n’aura pas été le cas !  J’aspire cependant à ce que le salon fantastique du Parc floral de Vincennes qui s’organise pour la fin aout puisse se tenir, mais le pourra-t-il ? Le futur nous le dira. Peut-être…

Enfin, j’ai récemment été contactée par un éditeur connu sur la place littéraire afin de participer à un projet d’anthologie du merveilleux et de la SF. Je compte bien m’intégrer à ce projet, et j’ai une bonne idée de comment je m’y prendrais et dans quel manuscrit amorcé je puiserais l’inspiration.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je l’ai déjà exprimé dans le précédent interview, mais je le réaffirme ici : la persévérance est le maître mot de l’existence dans la poursuite de ses rêves de quelque ordre qu’il soit. Soyez fidèle à ces rêves qui vous emporteront bien plus loin que ce que vous l’escomptiez à l’origine.

Livre en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

https://catalogue.5senseditions.ch/fr/livres-numeriques/344-la-passion-de-l-arachnee-tome-1-format-numerique.html

Auteure : christine_barsi@hotmail.com https://christinebarsi.com – https://christine-barsi.blogspot.com/

https://www.facebook.com/ChristineBarsi.romanciere/

Présentation du roman de SF SolAs

Présentation du roman de SF SolAs

Par l’auteure Christine Barsi

 

Je remercie Gérard Confino et sa Web TV Planète Gaïa TV pour avoir permis cet entretien vidéo qui me présente moi et mon roman SolAs

Interview de Déviance tome III

Interview de Déviance Tome 3

 

Présentez-nous votre ouvrage

Le tome 3 de Déviance est une romance vampirique passionnelle qui se déroule en 1830 sur Édimbourg, en Écosse.

Une romancière se confronte à sa vie présente qui s’entremêle à une précédente du fait d’un sortilège cherchant à combattre le sort mortel d’un sorcier noir et à sauvegarder son existence. La jeune femme devra affronter également le vampire dont elle est toujours la proie.

« …Son futur était là, elle le savait. Un jour ou l’autre, il la rattraperait. Une légende courrait à ce sujet, une légende qui parlait d’un vampire et de sa proie. »


 Votre 7ème roman vient d’être publié par 5 Sens Éditions tandis que votre tout 1er livre se publiait il y a moins de trois ans ; comment faites-vous pour assurer un tel rythme ?

Roman de vampire Déviance Tome 3

Roman de vampire Déviance Tome 3

J’ai commencé à vraiment écrire en 1998 avec l’intention de ne plus jamais arrêter. Le soir après le travail, le week-end, les vacances, je profitais, et je profite encore, de tous les instants qui me sont offerts pour m’adonner à cette passion. Mon mari me demandait invariablement pourquoi je ne soumettais pas mes romans les uns après les autres plutôt que de les cumuler, et je lui répondais invariablement que lorsque je serais connue, je n’aurais plus autant de liberté et je me refusais à expérimenter ces moments de pression lorsqu’une maison d’édition jette son dévolu sur l’artiste. J’aspirais à apprécier, goûter chaque instant de ces bribes de créations de mes mondes et de mes personnages sans quiconque ou système pour m’inciter à écrire plus rapidement. Je lui affirmais encore que lorsque je serais prête, je m’attèlerais à l’étape de la soumission de mes manuscrits aux éditeurs.

En près de 18 années, j’ai donc engrangé une petite vingtaine de manuscrits plutôt bien avancés allant de plus de cent pages à plus de 500 pages ; lorsque j’ai estimé le moment voulu, je me suis lancée. Et c’est 5 Sens Éditions qui m’a proposé le premier contrat en 2017 pour le tome 1 de Déviance. L’un de ces moments magiques que tout artiste peut expérimenter dans son existence mouvementée.

Pour renouer avec le fil de mon discours et répondre plus pleinement à la question, après ce premier contrat, je n’ai plus eu qu’à reprendre un à un mes premiers manuscrits les plus achevés, les amener à leur aboutissement et les soumettre aux éditeurs.


Pourquoi ce choix de 5 Sens Éditions ?

Tome 2 de Déviance - Manuscrit - PixabayJ’ai soumis mes tout premiers manuscrits à plusieurs maisons d’édition qui acceptaient l’envoi par mail ou via leur site Web. J’ignore les éditeurs qui n’admettent les manuscrits que par courrier. Dans notre monde moderne, c’est inimaginable, et quel gâchis !

J’apprécie de collaborer avec une maison d’édition indépendante qui me laisse toute l’autonomie nécessaire pour le travail de recorrections ainsi que le choix de la couverture dont je sélectionne une illustration sur une banque d’images comportant des milliers de photos. J’ai le sentiment de davantage contribuer au grand œuvre de cette manière plutôt que de m’intégrer aux innombrables projets d’un éditeur ayant pignon sur rue. Mais la contrepartie, c’est que le niveau de promotion n’égalant pas celui de ces grandes maisons je me dois plus régulièrement de participer à ces actions. À la fois un handicap et un privilège qui me font me plonger dans les arcanes de ce secteur de la littérature et en appréhender en accéléré les rouages. J’ai appris beaucoup plus vite de cette manière, j’ai conçu mon site Web et trouvé un hébergeur, me suis immergée dans les réseaux sociaux alors qu’une année auparavant je n’y connaissais rien. Et je dois dire que je suis surprise par la richesse des échanges que l’on retrouve sur ces places fortes du grand Internet, si l’on s’en donne la peine !


Pourriez-vous nous citer quelques passages du tome 2 de Déviance ?

1er Extrait, Prologue :

« Mon esprit vagabondait ainsi qu’un adolescent en mal d’aventures. Je le laissais courir devant, puis le rattrapais en le raisonnant. »

 

2nd Extrait, Prologue :

« Crois en moi ! Les mots l’atteignaient encore, jusque dans ses rêves. Que signifiaient-ils pour s’imposer à elle chaque nuit, puis à chacun de ses réveils. C’était comme des leitmotivs qui n’en finissaient plus de dérouler leur trame inepte. C’était comme un mot clef qui devait l’inciter à se réveiller et se reprendre en main, mais dont l’opérationnalité n’avait plus de fonctionnel que le concept. Le rappel d’un évènement dont elle savait qu’il existait, mais dont elle n’avait plus aucune réminiscence. Fallait-il donc s’y appesantir, encore et encore, ou bien abandonner cette quête effrénée d’un sens qui lui échappait, lui échapperait toujours ? Elle avait peint une scène s’y rapportant, sur une esquisse toilée mise de côté, une nuit qu’elle ne parvenait pas à dormir alors que l’expression ultime et désespérée lui hurlait de se souvenir. »

 

3ème Extrait, Prologue :

Château des Mackrey - Illustrant Déviance II - PixabayPour une raison obscure, la belle demeure sur son socle rocheux la fascinait depuis toujours. Mais alors que son esprit audacieux l’entraînait régulièrement aux découvertes, la jeune femme n’avait jamais tenté jusque-là – du moins pas depuis qu’elle avait atteint le seuil de l’âge adulte – de franchir les grilles rouillées de la propriété en dormance ni l’approcher plus près que le second coude de la rivière après les chutes, au-delà desquelles se trouvaient les fondations de la mystérieuse demeure. Ce n’était pas tant son abandon ou l’état de dégradation de ses hauts murs et dépendances qui l’intriguaient, qu’une espèce d’aura qui repoussait naturellement ceux qui s’efforçaient de l’aborder et d’enfreindre la menace implicite des ombres et de la brume qui la cernaient.

 

4ème extrait, Chapitre La crypte :

Extrait du tome III de Déviance : Les Aulnes Jumeaux, par l’égrégore des Mackrey : «La mort n’a sur moi aucune emprise réelle, hormis le poids des années qui pèsent sur ma conscience ainsi qu’un leitmotiv qui jamais ne s’achève. Mais plus que tout, me pèse cette détention qui me tient éloigné de la lumière, de toutes les lumières qui sont synonymes de la moindre parcelle de vie en dehors de la mienne. »

Il dormait, profondément enveloppé d’une obscurité immanente, immergé dans le bain insondable de ses pensées qui cognaient à l’arrière de son crâne sans lui concéder la paix à laquelle il aspirait. Les ombres et les pierres de l’antique demeure se refermaient sur lui comme un embaumement naturel auquel il ne parvenait pas à s’arracher.

Jamais.

Même alors qu’il sentait peser au-dessus de lui, comme en cet instant, le poids urgent de pensées vaguement familières bien que divergentes des siennes. Les ombres toujours, et cette volonté inconsciente de rester accrocher au tombeau qui l’isolait et dont les parois le cernaient chaque jour davantage. Il aurait souhaité qu’elles se dissolvent, au contraire.

Comme ce matin.


Comment s’est déroulée pour vous cette année 2019 qui s’achève ?

L'auteure Christine Barsi au Salon Fantastique 2019Ce fut une année riche en découvertes. J’ai participé à deux salons du livre, celui de Mennecy début février 2019 et le salon fantastique de l’espace Champerret fin octobre 2019. De même, j’ai réalisé plusieurs séances de dédicaces au centre commercial Auchan de Fontenay-sous-Bois.

Je me suis fait connaître de la mairie de ma ville, Nogent-sur-Marne, et la Direction culturelle de celle-ci organisera du fait de mes interactions une rencontre avec les écrivains de la ville en mars 2020. C’est un vrai résultat et un beau challenge à venir. Plusieurs de mes romans sont présents sur les étagères de la bibliothèque de ma ville et celles de la librairie Agora du cœur de Nogent.

J’anime mon site Web et je suis créative sur les réseaux sociaux du mieux que je peux.

Enfin, j’aurais publié cette année trois livres, SolAs un roman de science-fiction et deux tomes de ma romance vampirique Déviance dont ce tout dernier.

Déviance Tome II

Déviance Tome II

Roman de vampire Déviance Tome 3

Roman de vampire Déviance Tome 3

SolAs - Roman de science-fiction

SolAs – Roman de science-fiction


Quels sont vos projets pour l’année 2020 ?

Je serais présente sur le salon du livre et de la BD de Mennecy, les 1er et 2 février, ainsi que sur le salon fantastique du parc floral de Vincennes les 29 et 30 aout 2020. Je participerais également à cette fameuse rencontre des écrivains nogentais ouverts à leurs publics, le 7 mars prochain.

Je travaille avec une effervescence contenue sur la réécriture d’une trilogie de science-fiction qui mettra en exergue les mutations génétiques d’un univers en perdition. J’aimerais beaucoup que le premier tome soit publié fin 2020, mais nous verrons si j’ai été suffisamment prolifique. Écrire demande beaucoup de concentration en parallèle des nombreuses activités que génère le quotidien.

J’ambitionne de traduire en anglais mon premier tome de Déviance, aussi j’expérimente le sujet à mes moments « perdus ».  Un autre souhait, enfin, c’est que cette romance vampirique soit un jour portée au grand écran. Je me penche depuis quelque temps sur la faisabilité d’un tel projet et pour ce faire, je prends connaissance des différentes méthodes pour écrire un script.


Un dernier mot pour les lecteurs ?

La persévérance est le maître mot de l’existence dans la poursuite de ses rêves de quelque ordre qu’il soit.


Livre en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

https://catalogue.5senseditions.ch/fr/science-fictionfantasy/287-deviance-tome-2.html

Auteure : christine_barsi@hotmail.com https://christinebarsi.com - https://christine-barsi.blogspot.com/

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Ruines vampiriques - Déviance

Interview de Déviance

 

Présentez-nous votre ouvrage

Déviance

Déviance

Déviance est une romance vampirique qui met en scène le rapprochement entre une auteure de romans fantastiques et un vampire. Les personnages sont très émouvants, perdus comme ils le sont dans la passion qui ne fait que croître entre eux, en dépit de ce qui les oppose. De très beaux sentiments, un esthétisme au profit d’un relationnel puissant œuvrant au sein de l’univers ténébreux des ruelles tortueuses de York et des antres rocheux des Yorkshire dalls.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Plusieurs messages, en fait. En tout premier lieu, le mythe de l’écrivain dont les personnages naissent à la réalité et dont on ne sait plus s’ils sont réels ou bien simples créations mentales de l’écrivain. Un autre message se rapporte aux effets dévastateurs de la société de consommation et ses modes non raisonnés. Un troisième message décrit la relation entre l’écrivain et l’éditeur, ce qu’elle devrait être et ne pas être. Mais il y a d’autres messages.

D’où vient l’originalité de votre écriture ?

Mon écriture se veut esthétique et sensuelle, se pose sur les choses afin de les observer pour mieux faire goûter au lecteur le plaisir de ce qui l’environne : un arbre, un fleuve, un jardin, les décors décrits dans leur contexte, l’humanité transcendée des personnages. J’ai réalisé une étude poussée de la région et de l’époque pour amener le lecteur à plonger dans une réalité qui n’est plus celle du monde tangible, mais qui est tout autre, afin qu’il la ressente et s’en imprègne. Les lieux : l’Angleterre avec sa région du Yorkshire avec ses antres rocheux, et York dont on dit qu’elle est la ville la plus hantée d’Angleterre. L’époque : autour des années 1958.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Chacun de mes livres provient d’un rêve fait au milieu de la nuit, d’une vision particulièrement intense et dont je rattache une onde qui me portera ensuite, chaque fois que je me mets à l’écriture de l’histoire en question. Chaque histoire, et j’en ai plus d’une vingtaine en cours à différents niveaux de réécriture, possède son onde caractéristique qui est mon fil conducteur.

A quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Mon ouvrage s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux relations de passion entre les êtres, quels qu’ils soient. A tous ceux, jeunes adultes, mais aussi adultes matures, qui apprécient les belles lignes et les réflexions sur l’existence que je glisse régulièrement dans mes œuvres. Des hommes et des femmes, bien que je crois que les femmes ont une plus grande attirance pour ces thèmes.

Quels sont vos auteurs/es fétiches ?

Mes auteurs préférés sont ceux qui écrivent du fantastique et de la science-fiction et qui savent allier comme j’essaie de le faire, la passion, la découverte de mondes ainsi que la science et la technologie, et intégrant des réflexions sur le monde tel qu’il est et tel qu’il pourrait être. Ainsi, Clive Barker avec Imajica et le Royaume des devins, Louise Cooper avec le Maître du Temps, Bram Stoker avec Dracula, Stephanie Meyer, auteur des Âmes Vagabondes et de Twilight, Bernard Simonay avec Phénix et son roman de la Belle et la Bête, Ayerdhal avec la Bohême et l’Ivraie et Transparences, Anne Rice avec sa saga des sorcières et ses chroniques des vampires, enfin Brandon Sanderson avec Fils des Brumes, mais aussi Fiona Mc Intosh avec Le Don, et enfin Pierre Bordage avec les Guerriers du Silence. Et tous les autres livres de ces auteurs, mais il y en a bien d’autres, aussi bien de fantastiques que de science-fiction. Jimmy Guieu, dans ma toute jeunesse, a été l’un de mes favoris.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

J’aime raconter des histoires aux enfants et aux adultes, afin de les entraîner dans des univers qui les captivent au point que la vie devient source de création perpétuelle, et qu’ils en oublient leur quotidien. J’aime les amener à rêver à leur tour et magnifier leur existence qu’ils croyaient jusque-là sans poésie et sans but.

Livre également en commande sur le site de l’éditeur : www.5senseditions.ch

Anne-Lise Wittwer : contact@5senseditions.ch

Auteur : Christine Barsi : mail : contact@christinebarsi.com

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