Auteure de romans fantastiques et de science-fiction passionnelle - Thrillers mystiques et gothiques - Histoires d'amour intemporelles

Étiquette : Mutants

La médiatrice dans Le Cycle des Trois Marches

Film Le Cycle des Trois Marches

Film Le Cycle des Trois Marches

Cet audio vidéo retrace une épopée de science-fiction en même temps qu’une magnifique histoire d’amour entre deux êtres que tout sépare. Vous y trouverez des extraits des deux premiers tomes d’ores et déjà publiés.

En voici le pitch :

Teralhen, le tome 1 du Cycle des Trois Marches, met en scène des mondes et des êtres aux prises avec les mutations. Les déviances qui se multiplient engendrent des désordres aussi bien humains que politiques.

Je vous en souhaite une bonne écoute.

Extraits :

« Des traits de feu dans l’espace noir. Xénobia apparaissait à Kathleen dans toute sa magnificence. L’un de ses soleils, rouge sang, baignait la planète d’une aura d’une beauté insolite. »

« L’appareil tangua ; par le hublot, elle fixa le sol, tout en bas, qui paraissait déjà si périlleux. Des crevasses béantes, des gouffres sans nom creusaient le paysage de tombes ouvertes impossibles à franchir.

– Où m’entraînez-vous ? le questionna-t-elle inquiète, tandis que la chute infernale s’amorçait.

La terre de feu projetait une lumière sanglante.

Le sang des hommes, marmonna Kathleen. »

…/…


Extraits :

« – Nous y sommes.

Il indiquait du doigt un orifice béant à flanc de l’élévation qui dominait l’immonde marais qu’ils traversaient. L’antre des démons, oui, songea in petto la Stelhene qui, bien que sportive, frissonna d’effroi en anticipant la grimpe à venir. »

« Kathleen n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse se retrouver, un jour, aux portes de ce nouveau monde qui s’ouvrait devant elle. Nouveau aussi bien qu’étrange et improbable. »

Extrait de Teralhen « De la symbiose en architecture »

Extrait de Teralhen « De la symbiose en architecture »

Illustre le monde de Teralhen - Pixabay

Illustre le monde de Teralhen – Pixabay

Un instant, il leva les yeux de l’analyse qu’il approfondissait, en vue du prochain cours de prymm-amh. La bibliothèque était silencieuse et agréablement déserte à cette heure. L’archiviste vaquait à quelques classements de bouquins, à l’autre bout de la salle. Rasséréné par l’atmosphère feutrée des lieux, Paüul se replongea dans le sujet d’évaluation architecturale et de ses champs connexes. Le domaine était vaste et faisait appel à de nombreuses techniques et procédés intervenant dans la conception et la réalisation des œuvres dont la finalité expressive abordait l’essence même des arts, pour peu qu’on ait la fibre. Tout était symbolique dans cet art démesuré auquel se mêlait, aussi divergente qu’elle puisse l’être, la vision des créateurs. Les « holos au dixième » avec lesquels se divertissaient les étudiants de seconde année ouvraient de nombreuses opportunités de tester la matière et ses jeux infinis. Ainsi la lumière et les particules, les ondes et les flux, tout corps de matières et d’émissions que l’on pouvait masquer ou mettre en exergue à volonté, à des fins de mise en scène particulière.

L'univers de Teralhen

L’univers de Teralhen

Paüul aimait se distraire avec ces concepts et faire naître la vie dans ses trames spéculatives, amener à l’existence ses bâtisses et ses parcs. Dans chacune de ses tentatives holos, il s’évertuait à adapter le bâtiment à l’humain dans une volonté de recréer, non pas un univers à son image, mais plutôt un univers symbiotique dans lequel l’homme s’épanouirait au milieu de l’univers global. Le Grand Tout esthétique au sein duquel l’homme, la faune, la flore et leur environnement se mêleraient en un tout existentiel dans l’unique but d’une survie infinie. S’inspirer des écosystèmes à des fins de mutualisme homme-animal résumait son sujet d’étude favori. Il l’avait choisi du fait même de la controverse qui nourrissait leurs cours sur les buts essentiels de l’architecture.

 

À l’instar de quelques autres étudiants suivant le courant de pensée d’un petit nombre de professeurs dans cette matière, il souhaitait fondre les formes et les essences qui imprégnaient les êtres et leur monde. L’extrapolation des formes d’existences animales et végétales au phénomène humain suscitait toutes sortes d’interrogations sur les interactions prenant place entre les hommes et leur environnement. Un legs universel des bien-êtres individuels et sociaux porté par une coévolution sans mécanique de contrôle limitative. « De la symbiose en architecture », tel serait le sujet de sa thèse à la fin de cette seconde année.

 
Christine- Barsi-Teralhen

Christine- Barsi-Teralhen

En attendant, il avait tout intérêt à se remettre à plancher sur le fonctionnement des systèmes et sous-systèmes régissant l’existence du petit monde fermé des étudiants, des professeurs et chercheurs de PolHaut, s’il voulait assurer sa prochaine présentation factuelle et temporelle qui lui était demandée pour l’après-midi même. Et imaginer tous les éléments éco systémiques qui sous-tendaient un centre aussi vaste que l’école dans son fonctionnement global des « déchets producteurs de ressources » était pour le moins prometteur de maux de tête phénoménaux, même pour lui qui se passionnait pour le sujet. Paüul oublia tout le reste pour ne plus penser qu’en termes holos tout ce qui touchait de près ou de loin à un complexe de bâtiments et de sa logistique intégrée.

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