Poème Oshaën, contes d’Adhen
Poème : Oshaën,
– Contes d’Adhen
Poème se rattachant à l’univers des Trois Marches
Oshaën, à l’Ouest d’Adhen,
Grenelé d’ilots à perte de vue,
Un territoire comme il n’en existe pas,
Vaste océan dévorant de ses eaux les terres alentour.
L’onde perlée de ses acides balaye de ses miasmes les côtes fragiles du Troisième Territoire,
Sur ses bords, les limons insalubres tremblent de ses assauts.
Les poussières acides de chacun de ses coups de boutoir,
Submergent ses rivages lors des jours de grands vents,
Jusqu’au centre même de Teralhen.
Au contraire des tumultes des océans de l’ancienne Terre,
Ses eaux dévoreuses de chairs,
Ne se meuvent qu’en de lentes impulsions hypnotiques,
Aucune marée décente qui ne se peut qualifier.
Et s’il n’était que cela, mais non !
Sa zone portale subit les jeux recrudescents,
Des forces rivales pour un périmètre marchand.
Sur la route du négoce, ses vaisseaux de ligne,
Amorcent leur approche, dérivant précautionneusement,
Arborant fièrement les emblèmes luminescents,
De leur appartenance à l’Intergalactique Union,
L’une des compagnies du commerce de l’Alliance, parmi les plus prisées,
Tandis que tels des bancs d’insectes invasifs, les navettes de liaison
Orientent leur nez frondeur vers la zone de débarquement.
Le tarmac se peuple des sempiternels négociants et camelots,
À l’affût des gros pourvoyeurs, des faiseurs de rêves,
Mais combien ne verront que le superflu ?
Combien de ceux-là iront plus loin que le visible,
Pour connaître les richesses et les tribulations,
Des marins d’Adhen et de leurs chants de vie ?