Les Mondes Déviants – Science-Fiction – Haro sur le Mutant
Le Cycle des Mutants, les mondes déviants
– Haro sur le Mutant –
Il était blême, laid, horrifiant,
Tout à l’extérieur.
Mais, oh ! Combien superbe tout en profondeur !
Pourtant,
Qui de nous a pris le temps,
De cette observation plus fine ?
Qui de nous a pris le temps,
De cette analyse ?
Si peu, en fait,
Si peu que cela fait peur,
Si peu que cela effraie,
De savoir,
Que de l’apparence, nous fondons notre analyse
De toute chose.
Que de l’apparence, nous nous berçons si faussement.
Hélas, entre temps, lui nous a échappé,
Entre temps, alors que nous réalisions l’erreur,
Il est sorti de notre sphère,
A quitté notre champ de conscience.
Notre champ de conscience,
Qui aurait pu, cette fois, utiliser l’offrande,
D’une existence,
Pour se hausser au-dessus des sommets,
Se dresser au-delà de la mêlée.
Trop tard,
Depuis, le mutant est mort.
L’instant de notre transcendance,
S’est envolé en même temps que l’opportunité,
Lui est couché, exempt de tout regret,
Hormis celui de notre lâche abandon,
Inepte abandon,
De notre rejet inhumain.
Il est dorénavant trop tard.
Haro sur le mutant !